Coup dur pour Amazon qui a annoncé, mercredi 4 janvier, la suppression de plus de 18 000 postes au sein de son entreprise. Les licenciements qui ont déjà débuté en novembre dernier semblent s’intensifier en ce début d’année.

L’année 2022 a été compliquée pour Amazon

Décidément, c’est une mauvaise passe pour Amazon qui n’arrive pas à sortir la tête de l’eau. L’année 2022 a été éprouvante pour le géant du commerce en ligne, et 2023 semble débuter de la même manière. Pourtant acteur privilégié durant la pandémie de Covid-19, l’entreprise américaine peine depuis à remonter la pente.

En effet, pour répondre à la forte demande engendrée par l’épidémie, Amazon a embauché des milliers de personnes. Deux ans après, les consommateurs ont repris leurs anciennes habitudes d’achat entraînant une perte de vitesse pour le secteur de l’e-commerce. Autre défi auquel le géant américain a dû faire face durant l’année 2022 : le ralentissement économique qui a touché tous les géants de la tech.

Compte tenu de la situation, Amazon a pris des mesures fortes pour tenter de répondre au mieux aux différentes épreuves. Le géant du commerce en ligne a d’abord mis en pause les recrutements avant d’officialiser publiquement le licenciement de 10 000 personnes.

Les licenciements continuent et s’accélèrent

Ce chiffre, qui a pourtant été annoncé en fin d’année dernière, ne semble plus suffisant. Dans le communiqué publié sur le site du groupe, Andy Jassy, PDG d’Amazon a déclaré que « plus de 18 000 emplois » vont être supprimés. Malgré tout, l’entreprise américaine reste optimiste quant à son avenir « Amazon a résisté à des économies incertaines et difficiles dans le passé, et nous continuerons à le faire ».

Dans une précédente prise de parole, Andy Jassy a déclaré vouloir « donner la priorité à la communication directe avec les employés touchés avant de faire des annonces publiques ou internes », une volonté qui n’a pas été respectée. L’information ayant fuité avant, les employés touchés par les licenciements n’ont pas été prévenus en amont. Ainsi, les salariés concernés par ces mesures ne seront informés qu’à partir du 18 janvier.