Chris Daniels, vice-président de WhatsApp s’est confié à The Economic Times et a expliqué que la publicité allait faire son arrivée sur l’application de messagerie. Une annonce étonnante, mais finalement pas tant que ça. Alors que la société avait fait de l’absence de publicités son crédo dès la création de l’application, elle s’est récemment ouverte aux entreprises avec une version dédiée à ces dernières : WhatsApp Business.

Attention cependant, comme expliqué, la publicité sera présente dans la section « Statut » de l’application. Cet emplacement permet, dans un format vertical « de partager du texte, des photos, vidéos et GIF qui disparaissent au bout de 24 heures. » Chris Daniels a expliqué « nous allons mettre des publicités dans Statut. Ce sera le principal mode de monétisation pour la société et une opportunité pour les entreprises d’atteindre les utilisateurs de WhatsApp. » D’après les informations obtenues, les publicités proviendront du système publicitaire de Facebook. Il vous reste un peu de temps avant de voir des annonces publicitaires, elles sont pour le moment prévues pour 2019.

Côté annonceur, cette nouvelle approche est intéressante. Lorsqu’ils souhaiteront diffuser des stories, ils pourront étendre les plateformes avec Facebook Stories, Messenger, Instagram Stories, et maintenant WhatsApp. Une logique de monétisation que nous avons tous redouté, mais anticipé.

Au final, il était que la publicité arrive. Facebook a acquis la société en 2014. Depuis, les deux cofondateurs de l’application ont quitté l’entreprise. Jan Koum a annoncé son départ en mai 2018 et a récemment expliqué regretter cette vente.
Facebook a fait de belles acquisitions avec Instagram, Oculus et WhatsApp. Même si au début de chaque transaction, l’autonomie et l’indépendance sont mises en avant, Facebook tire toujours son épingle du jeu. Cela a récemment été prouvé avec le départ des deux fondateurs d’Instagram, remplacé par un « protégé » de Zuckerberg ou encore le départ de Bredan Iribe, cofondateur d’Oculus. Facebook dispose du pouvoir et contrôle, beaucoup trop, la vie des utilisateurs qui au quotidien utilisent au moins Facebook, Instagram ou WhatsApp, et parfois même les trois !