Malgré les nombreux efforts mis en place par Elon Musk depuis son rachat de Twitter, l’entreprise continue d’accumuler les difficultés financières, a confié le milliardaire dans un tweet.

Twitter est dans le négatif malgré les efforts pour réduire les dépenses

Peu de temps après l’acquisition, de nombreux annonceurs ont pris la décision de ne plus investir sur Twitter. Ils craignaient surtout pour l’image de leurs marques, alors que Musk a modifié la politique de modération de la plateforme, et mis fin à la suspension de nombreux comptes pour propos haineux. Si récemment, il assurait que les annonceurs concernés étaient « revenus » ou « avaient dit qu’ils reviendraient », la situation du réseau social reste critique.

« Nous avons toujours un flux de trésorerie négatif, en raison d’une baisse de 50 % des recettes publicitaires et d’un endettement important. Nous devons atteindre un flux de trésorerie positif avant de pouvoir nous offrir le luxe de faire quoi que ce soit d’autre », a annoncé le milliardaire en réponse à l’une de ses abonnés.

Le montant du rachat de Twitter de 44 milliards incluait environ 13 milliards de dettes. Peu de temps après son arrivée, Musk a pris des mesures radicales pour réduire les dépenses de la société. En plus de licencier une grande partie du personnel, il a multiplié les impayés et a même refusé de verser le loyer du siège social de l’entreprise à San Francisco.

En amont, Twitter a lancé le service d’abonnement Twitter Blue, afin de diversifier ses sources de revenus. La nomination de Linda Yaccarino en tant que PDG a également pour but de relancer l’activité publicitaire de la firme.

La menace Threads

Cet aveu de la part d’Elon Musk intervient au moment où le programme de partage des revenus publicitaires de Twitter a commencé à rémunérer certains créateurs. L’homme d’affaires a annoncé, en parallèle, que le réseau social était sur le point d’atteindre « un niveau record d’utilisation des secondes d’appareil ».

Alors que Twitter peine à faire revenir ses annonceurs, Meta vient de lancer Threads. Ce nouveau réseau social, basé sur l’architecture Instagram, reprend tous les codes de Twitter. De nombreuses marques l’utilisent d’ores et déjà de manière organique, et se préparent doucement à l’arrivée de la publicité sur la plateforme, qui ne devrait toutefois pas avoir lieu tout de suite.

Compte tenu de l’activité publicitaire gargantuesque de Meta, Twitter pourrait être très rapidement dépassée par Threads en termes de revenus, mais également au niveau du nombre d’utilisateurs.