Après un premier échec face à SpaceX dans le cadre d’un premier programme lancé par la NASA, la société de Jeff Bezos, Blue Origin, vient finalement d’être sélectionnée aux côtés de 4 autres sociétés spatiales pour travailler sur un projet autour des atterrisseurs lunaires. Blue Origin, Dynetics, Lockheed Martin, Northrop Grumman et SpaceX vont se partager une enveloppe de 146 millions de dollars.

La revanche de Blue Origin sur les atterrisseurs lunaires

L’obstination finit toujours par payer… C’est certainement ce que doit penser Jeff Bezos en ce moment. En effet, sa société spatiale Blue Origin vient d’être sélectionnée par la NASA pour participer au programme NextSTEP-2 (Next Space Technologies for Exploration Partnerships) qui vise à concevoir des atterrisseurs lunaires. Ce sont les montagnes russes pour les équipes de Blue Origin depuis quelques mois.

Il y a à peine un mois, la société déposait plainte contre la NASA, reprochant à l’agence américaine de n’avoir choisi qu’une seule entreprise pour concevoir l’alunisseur qui posera des humains sur la Lune en 2024. Finalement la NASA décide de lancer un nouveau programme, avec de nouveaux financements et de nouvelles entreprises. SpaceX ne sera plus la seule entreprise à travailler avec l’agence spatiale américaine. Les sociétés Blue Origin, Dynetics, Lockheed Martin, Northrop Grumman et SpaceX ont été retenues.

Objectif : assurer le transport régulier des astronautes de l’orbite lunaire à la surface de la Lune

La NASA leur a octroyé une enveloppe et il s’avère que c’est justement SpaceX qui est le lauréat le moins bien loti, avec à peine 9,4 millions de dollars, là où les autres ont reçu entre 25 et 41 millions de dollars. Depuis le printemps dernier, Blue Origin fait des pieds et des mains pour tenter de revenir dans la course des atterrisseurs lunaires face à SpaceX. La NASA avait laissé pensé qu’une deuxième entreprise pouvait être retenue. Finalement, faute de budget, ce ne fût pas le cas.

Dans le cadre du programme NextSTEP-2, les cinq sociétés spatiales vont devoir développer des concepts d’atterrisseurs lunaires en : « évaluant leurs performances, conception, normes de construction, exigences d’assurance de mission, interfaces, sécurité, aménagements pour la santé de l’équipage et capacités médicales », explique la Nasa. Les recherches menées permettront dans le futur d’assurer le transport régulier d’astronautes de l’orbite lunaire à la surface de la Lune. Un programme qui s’inscrit évidemment dans le cadre de la mission Artémis.