Le 29 juillet, Amazon a dévoilé ses résultats trimestriels, et notamment ceux d’Amazon Web Services (AWS). Comme au trimestre précédent, la division cloud gonfle les revenus de l’entreprise. Entre avril et juin 2021, elle a généré 14,8 milliards de dollars, dépassant les 14,2 milliards attendus par les analystes.

La croissance d’Amazon Web Services ne ralentit pas

L’appétit pour le cloud ne faiblit pas. Comme ses concurrents Alphabet et Microsoft, Amazon Web Services profite de l’instauration du travail hybride et de l’intérêt croissant pour l’informatique à distance. Ce segment représente désormais 13% des revenus totaux générés par la firme, lui permettant de faire partie des 10 acteurs se partageant 77% du marché du cloud.

“La croissance des revenus d’AWS s’est accélérée grâce à un large éventail de clients. Nous constatons une forte croissance dans les entreprises, les gouvernements, les établissements d’enseignement et de recherche, et nos clients start-ups et natifs du numérique”, a déclaré Brian Olsavsky, directeur financier du groupe, lors d’une conférence avec des analystes.

Les ventes nettes internationales suivent la progression générale. Ce trimestre, elles ont représenté 30,7 milliards de dollars, soit une augmentation de 36%. Ces chiffres attestent de la part de plus en plus importante d’AWS sur ce segment très concurrentiel.

“À moyen et long terme, des événements économiques perturbateurs comme le COVID ont poussé de nombreuses personnes à prendre du recul et à réfléchir à la façon dont elles souhaitent changer stratégiquement, et beaucoup sont parvenues à la conclusion qu’elles ne veulent pas posséder et gérer leurs propres centres de données », a expliqué Brian Olsavsky.

Pour rester le leader sur ce marché florissant, Amazon Web Services compte bien étendre son activité cloud. En avril dernier, l’entreprise de diffusion de télévision par satellite Dish Network annonçait son passage par le service cloud de la firme de Seattle pour déployer sa 5G. Par ailleurs, elle prévoit d’ouvrir de nouveaux centres de données en Israël et aux Émirats arabes unis, en plus de celui inauguré l’année dernière en Afrique du Sud.