Le 2 mars 2020, SpaceX enverra une nouvelle capsule spatiale vers l’ISS. À son bord, un chargement un peu spécial. Des cadeaux, de la nourriture, et tout un tas de produits sur lesquels les astronautes de la Station Spatiale Internationale devront réaliser des expériences. Cette fois-ci, on retrouve des baskets Adidas et une extension du module européen Colombus.

Adidas s’offre un coup de pub magistral

« Boost in Space« , c’est le nom qu’Adidas a donné à cette nouvelle expérimentation. Peut-être la plus « ridicule » que les astronautes n’auront jamais à réaliser. L’entreprise veut comprendre comment les semelles de ses baskets réagissent dans l’espace. Elles sont constituées de milliers de minuscules bulles de mousse. Ils veulent observer la réaction des semelles dans l’espace à bord de l’ISS, là où la gravité est minime.

Adidas explique que : « la microgravité permet d’examiner de plus près les facteurs qui sous-tendent le mouvement et l’emplacement des pastilles, ce qui pourrait améliorer les processus de fabrication ainsi que les performances et le confort de nos baskets ». C’est également un très bon moyen pour faire le buzz. Bien qu’anecdotique, c’est assez cool de savoir que de telles expériences peuvent avoir lieu à bord de l’ISS.

Des baskets, mais pas que : Bartolomeo fait aussi partie du voyage. Cette extension du module européen Colombus doit permettre aux astronautes de réaliser de nouvelles expérimentations. Bartolomeo permettra aux astronautes d’accéder à l’extérieur de l’ISS pour capturer des données d’imagerie de la Terre, ou concernant l’exposition au vide.

Des expérimentations toujours plus folles à bord de l’ISS

Il s’agit de la 20ème mission de réapprovisionnement de l’ISS organisée par SpaceX. On se souvient qu’en juillet 2018, une capsule Crew Dragon avait livré des glaces, des myrtilles, des souris ainsi que CIMON, un robot doté d’une IA, aussi grand qu’un ballon de basket, aux astronautes de l’ISS. Les souris devaient permettre aux scientifiques de mener des expériences sur des bactéries intestinales. Bref, les astronautes ont toujours de quoi s’occuper.

En effet, la microgravité est une condition particulièrement recherchée. Plusieurs autres projets menés actuellement à bord de l’ISS en dépendent également. Emulate a par exemple envoyé des fragments de tissu intestinal pour comprendre : « comment la microgravité et d’autres facteurs de stress potentiels liés aux voyages spatiaux affectent les cellules immunitaires intestinales et la susceptibilité aux infections ».