En 2020, Uber et Jump prévoient de mettre le paquet sur les transports électriques. En effet, pour contribuer à une mobilité urbaine plus saine et plus respectueuse de l’environnement, Uber a annoncé vouloir doubler ses investissements dans les vélos et dans les trottinettes électriques, notamment en Europe.

Doubler le nombre de vélos et de trottinettes électriques

Souvenez-vous, l’année dernière Uber rachetait Jump pour proposer une offre de vélos électriques en libre-service. Une transaction estimée aux alentours des 100 millions de dollars (89 millions d’euros). Avec le rachat de Jump, Uber se dotait d’une flotte de vélos électriques aux États-Unis et en Europe. Un premier pas vers une stratégie plus verte. Aujourd’hui, l’entreprise dit vouloir doubler ses investissements dans les moyens de locomotion respectueux de l’environnement, dont les vélos et les trottinettes électriques font partie.

Les vélos Jump sont aujourd’hui présents dans la quasi-totalité des grandes villes européennes. Christian Freese, le directeur Europe de Jump, estime que : « nous voulons doubler les moyens de micro-mobilité dans les grandes villes européennes. En seulement quelques mois, nous avons pu observer à quel point les vélos électriques fonctionnent en complémentarité de notre service de VTC, et nous voulons investir davantage, en particulier en Europe ».

Uber affirme que l’adoption des moyens de transport électriques est plus forte en Europe qu’aux États-Unis. En effet, plus de 500 000 européens ont déjà emprunté l’un des moyens de locomotion de Jump au cours des huit derniers mois. Au total, ces utilisateurs ont réalisé près de 5 millions de voyages. Bonne nouvelle (ou pas) : la ville où les trottinettes et les vélos électriques fonctionnent le mieux est Paris.

Jump sera développé en accord avec les autorités

Dara Khosrowshahi, le PDG d’Uber estime que : « le développement de Jump est essentiel car il nous permet de compléter notre offre pour que nous puissions devenir plus grand. Avec cette offre, nous permettons à nos utilisateurs d’être mobiles dans la ville et nous aidons les grandes métropoles à se décongestionner ». Pourtant Jump a connu un léger coup dur en septembre. Aux États-Unis, les villes de San Diego, Dallas, Atlanta, ou encore San Antonio Uber a eu du mal à gérer la bonne intégration de Jump.

En effet, depuis le 19 septembre, il n’y a plus de vélos Jump à San Diego. Cette décision a été prise par une conseillère municipale de la ville, Barbara Bry, qui réclamait une réglementation plus ferme sur les vélos et trottinettes électriques dans sa ville. C’est un problème auquel l’entreprise est confrontée dans d’autres villes et les investissements supplémentaires nécessiteront forcément de réfléchir à cette question.

Pas d’inquiétude d’après Christian Freese qui précise que : « lorsque nous envisageons d’introduire un produit sur un marché, en particulier un produit comme les trottinettes électriques, nous travaillons en étroite collaboration avec les autorités locales. Nous avons par exemple entamé des discussions très fructueuses au Royaume-Uni ».