Après avoir racheté Jump en 2018, Uber doit progressivement de retirer ses vélos électriques de plusieurs villes américaines. San Diego, Dallas, Atlanta, ou encore San Antonio font partie des villes concernées. Les raisons sont diverses mais globalement, il semblerait qu’Uber ait du mal à gérer la bonne intégration de Jump dans les grandes villes américaines.

Les nouveaux moyens de mobilité doivent être encadrés

À partir du 19 septembre prochain, il n’y aura plus de vélos Jump à San Diego. Cette décision a été prise par une conseillère municipale de San Diego, Barbara Bry, qui réclamait une réglementation plus ferme sur les vélos et trottinettes électriques dans sa ville. Les équipes de Jump expliquent que : « nous comprenons que cette décision aura un impact énorme sur vos déplacements du quotidien et nous regrettons de ne plus pouvoir vous fournir ce service ».

De son côté, Uber tente d’apaiser les tensions : « nous sommes parfaitement d’accord avec les élus locaux de San Diego. Il faut qu’une réglementation claire régisse les nouveaux moyens de mobilité pour qu’ils deviennent réellement durables. C’est pour cette raison que nous mettons fin à notre service Jump à San Diego. Nous sommes impatients de travailler à nouveau avec la ville pour développer une réglementation plus raisonnable ».

San Diego n’est pas la seule ville touchée

Plus tôt dans la semaine, Jump a également retiré ses vélos électriques de la ville de Providence à la suite « d’actes de vandalisme et d’un mauvais usage ». Les équipes d’Uber comptent aussi retirer les vélos en libre service d’Atlanta, après seulement 9 mois d’exploitation.

Un porte-parole précise que : « nous sommes en train de mettre fin à notre service Jump à Atlanta. En revanche, nous continuerons de proposer des trottinettes électriques et nous sommes impatients de poursuivre nos discussions avec les conseillers municipaux de la ville pour trouver un terrain d’entente ».

Jump a aussi retiré ses vélos dans les villes de Dallas et de San Antonio. Ici, aucune explication claire n’a été apportée. Depuis le mois de juin, au moins 6 grandes villes américaines sont concernées par ces changements. Uber a déclaré que : « notre objectif est d’offrir des solutions de mobilité de manière durable. Pour cela, nous préférons revoir notre stratégie ».