Aux USA, Uber est sommé de vérifier les antécédents de ses chauffeurs, à Londres, il occuperait le marché sans vérifier tous les profils de ses chauffeurs. Pour la deuxième fois en deux ans, Uber vient donc de perdre la licence qui lui permet d’exercer à Londres.

Selon TFL, Uber n’est pas totalement en règle pour circuler dans la capitale

Dans un communiqué, ce matin, Transports for London a annoncé avoir refusé de renouveler la licence permettant à Uber d’exercer légalement. La société TFL a mis en cause un nombre bien trop important de chauffeurs présents sur l’application mais n’ayant pas l’autorisation de circuler dans la ville. Cela représente un danger potentiel pour l’ensemble des usagers de l’application.

Selon celui qui régule les transports londoniens, les modifications apportées par Uber en matière de sécurité ne sont pas suffisantes. Cette décision intervient alors que ce n’est pas la première fois qu’Uber est confronté à ce genre de demande de la part de TFL. En septembre dernier déjà, la société londonienne attendait que l’américain réponde à ses exigences en matière de sécurité, pour lui laisser le temps, il lui avait alors accordé une nouvelle licence de deux mois.

Uber a aujourd’hui 21 jours pour faire appel de cette décision, 21 jours pendant lesquels ses chauffeurs pourront circuler. À noter qu’en 2017 déjà, TFL avait ôté sa licence à Uber et ce dernier avait été se défendre devant la cour d’appel britannique qui lui avait accordé une licence de quinze mois.

Londres ne concentre pas moins de 45 000 chauffeurs de la société

D’ores et déjà, la société de mise en relation de chauffeurs et de clients a annoncé qu’il allait faire appel de cette décision, et qu’il continuerait son activité dans la capitale anglaise jusqu’à qu’une décision définitive soit donnée.

En cas d’arrêt total de ses services à Londres, Uber mettrait au chômage pas moins de 45 000 conducteurs.

Mais, c’est toujours la sécurité qui primera du côté de TFL. Ce dernier tient à dénoncer qu’environ 14 000 voyages auraient été effectués par des chauffeurs non assurés et non vérifiés par Uber. Il s’agirait là d’une faille dans les systèmes de la société permettant à des chauffeurs ‘licenciés’ ou suspendus de se créer à nouveau un profil Uber et de reprendre leur activité.

Ce nouvel épisode entre TFL et Uber est important dans la mesure où Londres est l’une des villes les plus attractives pour l’entreprise de transports en Europe. Reste maintenant à attendre, peut-être de nouvelles mesures de sécurité appliquées pour arranger les choses ou alors, les conclusions de la justice anglais d’ici 21 jours.