C’est officiel : Slack entre à la bourse de New York, aujourd’hui, jeudi 20 juin 2019, et démarre avec une action à un prix de référence de 26 $ (23 €). Le Wall Street Journal estime que cette entrée en bourse devrait permettre à la société d’atteindre une valorisation à 15,7 milliards de $ (13,9 milliards d’€).

La bourse, un passage obligé

Slack n’est pas la première entreprise technologique à rentrer en bourse. L’année dernière, à la même époque, Spotify aussi annonçait son entrée en bourse. Un prix de départ à 166 $ l’action, pour le géant du streaming audio. Un prix d’introduction qui valorisait la société à 29,5 milliards de dollars, bien plus que les 20 milliards que prédisaient les spécialistes. L’entrée en bourse est devenue un nouveau moyen d’offrir plus de liquidités aux actionnaires, pour les entreprises du web.

L’entrée en bourse est désormais une pratique courante pour les startups qui décident de se tourner vers les marchés publics. Pourtant, Slack est une entreprise toute jeune. Créée en 2013, par l’un des co-fondateurs de Flickr, l’application de messagerie professionnelle a su s’imposer comme un outil de communication interne, indispensable aux entreprises du 21ème siècle.

Pourquoi la cotation directe ?

Slack, qui sera côté sous le code boursier WORK, a indiqué dans un communiqué que 194 087 103 actions de classe A seraient cotées en cotation directe. La cotation directe est un processus un peu particulier, dont les entreprises technologiques sont friandes. Concrètement, cela permet à une société de s’introduire sur les marchés boursiers à frais réduits, comme l’avait fait Spotify justement.

Malgré un développement fulgurant le service de messagerie collaborative n’est toujours pas rentable. L’entreprise perd toujours de l’argent. Slack justifie ces pertes comme étant utile à la croissance de l’entreprise. Avec près de 10 millions d’utilisateurs au quotidien, l’entreprise espère pouvoir être rapidement rentable.