Salesforce va se séparer de 700 de ses employés, après avoir déjà opéré une réduction de 10 % de sa main-d’œuvre en 2023. Le fournisseur de logiciels suit la tendance, alors que de nombreux acteurs de la Silicon Valley ajustent leurs effectifs en ce début d’année.

Salesforce se réajuste

Cette nouvelle suppression d’emplois va toucher environ 1 % des effectifs de Salesforce, qui compte environ 70 000 personnes dans ses rangs. Il y a un an, l’entreprise se séparait de 8 000 travailleurs, alors que ses investisseurs l’incitaient à déployer des mesures de réduction de ses dépenses.

Cette manœuvre a permis à l’éditeur de faire grimper son chiffre d’affaires aux second et troisième trimestres, menant à la hausse de ses prévisions pour ses bénéfices annuels. La valeur de ses actions a augmenté de près de 80 % au cours des douze derniers mois.

En septembre, Salesforce annonçait un vaste plan de recrutement afin d’embaucher 3 000 personnes supplémentaires. Objectif, développer ses secteurs d’activité à fort potentiel, à l’instar de l’intelligence artificielle (IA). Surfant sur la vague, la société a en effet déployé des outils basés sur la technologie au courant de l’année dernière, afin d’« offrir des expériences génératives fiables, ouvertes et en temps réel dans toutes les applications et tous les flux de travail ».

Il lui reste encore 1 000 postes à pourvoir au sein de ses équipes. Cela suggère que cette nouvelle vague de licenciements correspond davantage à un ajustement de routine qu’à un changement significatif de stratégie, rapporte le Wall Street Journal.

Une tendance générale

Depuis le début de l’année, de nombreux acteurs de la tech ont eu recours à des réductions d’effectifs. Google, par exemple, a remercié des salariés dans sa division principale d’ingénierie, Google Assistant, ainsi que dans l’unité chargée des smartphones Pixel, des montres Fitbit et du Google Nest. De même, Amazon a supprimé des centaines de postes chez Prime Video, MGM Studios et Twitch. Trente personnes ont également été licenciées dans sa branche Buy with Prime.

Plus récemment, c’était au tour d’eBay de réduire ses effectifs. La plateforme de commerce électronique a annoncé le licenciement de 1 000 employés, soit près de 9 % de sa main-d’œuvre totale, afin de faire face à un contexte économique qu’elle juge peu favorable.