Le géant canadien du commerce électronique, Shopify, a publié ses résultats financiers du deuxième trimestre 2021, et comme le trimestre précédent, il a une fois de plus explosé les compteurs. Il doit désormais confirmer sa résilience, maintenant qu’une partie des consommateurs retourne en magasins.

Les revenus trimestriels de Shopify ont dépassé la barre du milliard de dollars pour la première fois dans l’histoire de l’entreprise. Bien que les magasins aient rouvert, depuis le début de la pandémie, les consommateurs se sont habitués à acheter en ligne.

Les ventes de Shopify ont ainsi atteint 1,12 milliard de dollars au second trimestre 2021, soit une augmentation de 57% par rapport à la même période, alors que les investisseurs tablaient sur un chiffre d’affaires de 1,05 milliard de dollars. La valeur brute des marchandises vendues via la plateforme s’est élevée à 42,2 milliards de dollars, en hausse de 40 %. Les produits d’abonnement de la société ont augmenté de 70 % pour atteindre 334,2 millions de dollars grâce à la croissance du nombre de marchands sur la plateforme tandis que les solutions pour commerçants, qui incluent le traitement des paiements, s’élevaient à 785,2 millions de dollars, en hausse de 52 % grâce à la croissance des ventes.

Le bénéfice net de l’entreprise s’établit quant à lui à 879,1 millions de dollars, contre seulement 36 millions de dollars l’année dernière. À noter que la majeure partie de cette augmentation est due à des gains réalisés sur ses placements en action notamment grâce à sa participation dans la société de commerce électronique Global E, qui est récemment devenue publique. Mais même sans ses investissements, le bénéfice net ajusté de Shopify s’est élevé à 284,6 millions de dollars au cours du trimestre.

Les investisseurs se tournent maintenant vers la seconde partie de l’année, et la capacité de l’entreprise à continuer à se développer après l’énorme croissance qu’elle a connue pendant la pandémie. Shopify prévoit que ses revenus augmenteront « rapidement » cette année, mais à un rythme plus lent qu’en 2020, car les consommateurs dépensent davantage pour des services tels que les sorties dans les restaurants et les bars, et retournent dans les magasins physiques.