Tang Yew Tan, connu pour avoir travaillé sur le design de l’iPhone et de l’Apple Watch, s’apprêterait à quitter Apple au début de l’année prochaine. Il rejoindrait LoveFrom, la société fondée par Jony Ive, l’ancien responsable du design (CDO) des produits de la marque à la Pomme, qui s’est lancée dans un immense projet initiée par Sam Altman, le PDG d’OpenAI.

LoveFrom et OpenAI se donnent les moyens de concrétiser leur projet

Les deux dirigeants envisagent depuis plusieurs mois de lancer une filiale dédiée à la conception d’un smartphone nouvelle génération, un « iPhone de l’intelligence artificielle ». Pour les aider à atteindre cet objectif, les deux hommes à l’origine du projet se sont offert les services de Tang Tan qui dirige pour l’instant la branche Product Design de la firme de Cupertino. Une fois qu’il aura quitté le géant technologique, au plus tard à la fin du premier trimestre 2024, Tang Tan s’occupera de l’ingénierie système du futur smartphone.

Pour l’heure, le projet n’en est qu’à ses balbutiements. Jony Ive et Sam Altman ont organisé plusieurs séances de brainstorming afin d’imaginer à quoi pourrait ressembler ce futur appareil connecté centré sur les technologies proposées par OpenAI. Ils aimeraient proposer un outil avec une expérience utilisateur intuitive et naturelle, permettant d’exploiter pleinement les promesses de l’IA.

Pour y parvenir, ils pourront compter sur les employés de LoveFrom parmi lesquels figurent une vingtaine d’anciens salariés d’Apple. On y retrouve Colin Burns, l’ancien responsable du design de la BBC, ex-dirigeant de l’équipe en charge du développement des concepts hardware et software d’Apple, ou encore Patrick Coffman, connu pour ses travaux autour du design de l’interface utilisateur des iPhone.

Outre les talents et les compétences, les deux associés savent qu’ils auront également besoin de financements. En septembre, ils avaient entamé de sérieuses discussions avec Masayoshi Son, le fondateur et PDG de Softbank. Ils espéraient un chèque d’au moins un milliard de dollars de la part du conglomérat japonais. Pour l’heure, rien n’indique si l’actionnaire majoritaire d’Arm a bien décidé de soutenir financièrement le projet.