Le “chercheur d’applications” Nima Owji qui décèle les fonctionnalités à venir, a dévoilé sur Twitter le 27 juillet que LinkedIn développe un nouvel outil d’intelligence artificielle. Selon lui, il s’agit d’un assistant, tel un chatbot, qui guiderait les demandeurs d’emploi sur le réseau social professionnel.

LinkedIn souhaite faciliter la tâche aux demandeurs d’emploi

La nouvelle fonctionnalité en test s’appellerait « LinkedIn Coach ». Pour l’heure, le réseau n’a pas fait de communication officielle et n’a pas répondu à notre sollicitation. Cependant, une porte-parole, a déclaré à The Verge, que la société « explorait toujours » de nouvelles façons d’améliorer l’expérience utilisateur et qu’elle « aura bientôt plus à partager ».

Il s’agirait d’un assistant qui accompagne les candidats dans le processus de recrutement, leur permet de développer de nouvelles compétences et les aide à créer des nouvelles connexions. Sur l’exemple donné par Nima Owji, le chatbot répondrait à diverses questions sur les sociétés telles que leurs activités ou leurs cultures d’entreprise.

Ce ne serait pas la première fois que le réseau social américain, racheté par Microsoft en 2016, intègre de l’intelligence artificielle à sa plateforme. D’autant plus que Microsoft est récemment partenaire d’OpenAI, la société à l’origine de ChatGPT, et a déjà commencé à en faire profiter LinkedIn.

LinkedIn a testé un ensemble de fonctionnalités d’IA générative pour les demandeurs d’emploi. En mars dernier, le réseau a commencé à introduire un assistant d’écriture qui s’appuie sur la technologie des grands modèles de langages. De façon assez similaire, en mai, elle a développé une fonctionnalité réservée aux membres premium qui génère des messages entièrement personnalisés aux recruteurs, du même type qu’une lettre de motivation.

En février, le réseau a mis en place une intelligence artificielle qui calcule automatiquement le nombre de compétences du candidat répondant à celles recherchées dans l’offre d’emploi. Le candidat pouvait ainsi savoir si il était un “top profil” pour le recruteur et était mis en avant au moment de sa candidature ou à l’inverse, ne correspondait pas tant aux critères recherchés.

Le réseau social, qui a atteint les 930 millions d’utilisateurs actifs, compte visiblement sur l’intelligence artificielle pour optimiser les profils des candidats, au risque toutefois d’uniformiser les candidatures.