Sans trembler, LinkedIn continue de croître. Le réseau social professionnel, propriété de Microsoft, vient en effet d’atteindre la barre des 930 millions d’utilisateurs… 4 mois tout juste après les 900 millions annoncés début janvier. Le passage de ce nouveau cap intervient alors que la plateforme enregistre toujours un solide niveau d’engagement de la part de ses usagers, présents dans les 200 pays et territoires où est implantée la filiale du géant de Redmond.

Les données partagées par LinkedIn nous permettent d’ailleurs d’en savoir plus sur la répartition des utilisateurs. On apprend ainsi que 224 millions d’entre eux résident en Amérique du Nord, contre 242 millions en Europe, 261 millions en Asie-Pacifique, 146 millions en Amérique latine et 54 millions en Afrique ou au Moyen Orient. Le réseau social rappelle également employer plus de 19 000 personnes à plein temps, au sein de 36 bureaux répartis aux quatre coins du globe.

930 millions d’utilisateurs… mais il y a un « mais »

Retenez par contre que ces 930 millions d’utilisateurs sont comptabilisés par LinkedIn sous le registre « total members ». Il s’agit par conséquent du nombre total de personnes ayant créé un compte sur la plateforme, et non de la quantité réelle d’utilisateurs actifs. Un chiffre probablement un peu moins flatteur pour la filiale de Microsoft, mais plus précis, que les autres plateformes sociales ont l’habitude de communiquer… et dont nous devons ici nous passer.

Source : LinkedIn

LinkedIn explique pour le reste avoir enregistré +15 % de sessions au cours du dernier trimestre, et évoque une nouvelle fois les « niveaux d’engagement record » de sa communauté. Une information là aussi assez vague : la plateforme évoque en effet des niveaux d’engagement record depuis 2018, mais sans communiquer de données suffisamment complètes pour étayer ces assertions.

Cela étant, la croissance de LinkedIn reste tangible et relativement constante ces dernières années. Le service approche ainsi progressivement le milliard d’utilisateurs et peut désormais compter, en prime, sur de nouveaux outils propulsés par ChatGPT. Une manne due aux accords signés entre Microsoft et OpenAI.