Suite à l’arrivée de la nouvelle cryptomonnaie de Facebook, la France décide de créer un groupe de réflexion et de régulation, pour analyser le développement de ces nouvelles monnaies. Au sein du G7, ce nouveau groupe aura comme rôle principal de veiller sur la protection des consommateurs.

L’arrivée de la Libra change tout

Le 18 juin dernier, nous en apprenions plus sur Libra, la nouvelle cryptomonnaie, développée par Facebook. Cette monnaie virtuelle a été conçue pour être accessible à tous les citoyens du monde, où qu’ils soient. Ainsi, des personnes basées en Afrique, ou en Amérique du Sud pourront accéder à des services financiers, comme tout le monde. Ils pourront également s’envoyer de l’argent sans qu’une seule commission ne soit prélevée. Évidemment, ils pourront retirer et convertir leurs Libras dans la devise de leur choix.

Le fait qu’un GAFA lance sa propre cryptomonnaie a suscité des réactions d’inquiétude. Facebook pourrait devenir beaucoup trop puissant, si personne ne régule ses activités. C’est justement ce qu’a décidé la France en créant ce groupe, pour surveiller le développement des cryptomonnaies. Ce groupe de travail sera dirigé par Benoit Coeure, membre du conseil d’administration de la Banque centrale européenne.

Facebook tout puissant

La France, notamment, s’inquiète de l’envergure que Facebook pourrait prendre, si sa monnaie devenait trop puissante. Le pays s’oppose catégoriquement à ce que la Libra devienne une monnaie souveraine. La France veut « allier l’ouverture à l’innovation et la fermeté réglementaire. C’est dans l’intérêt de tous ».  Le G7 aura notamment la lourde tâche de veiller à ce que les cryptomonnaies ne deviennent pas un moyen de blanchir de l’argent. C’est l’un des risques majeurs selon les autorités françaises.