La blockchain, un terme qui en première approche peut en terroriser plus d’un. Blockchain France en donne la définition suivante : « La blockchain est une technologie de stockage et de transmission d’informations, transparente, sécurisée, et fonctionnant sans organe central de contrôle ». Une définition, simple et plutôt claire, mais qui ne nous indique pas vraiment en quoi consiste précisément cette technologie.

Depuis son apparition en 2008, la blockchain apparaît chaque année comme une technologie prometteuse dans divers secteurs, que ce soit dans la grande distribution, ou encore la cryptomonnaie. Si la blockchain est plus développée aux États-Unis, ou en Asie, des entrepreneurs français comme Cyril Paglino et son projet Starchain Capital, se penchent également sur le sujet. Cependant, ce domaine reste flou pour la plupart d’entre nous, la blockchain peine à se démocratiser, et ce en parti à cause d’un vocabulaire très pointu et difficilement compréhensible.

Au cours de la conférence annuelle de The Next Web, la chronique dédiée à la blockchain, Hard Fork, a demandé à quelques grandes entreprises présentes à l’événement de définir le terme « blockchain », avec le moins de mots possible.

Voici 5 des réponses les plus pertinentes :

1. João Almeida, cofondateur et directeur technique d’Opennode, affirme : « La blockchain est une chaîne de blocs. C’est la définition, tout le reste est faux. »
2. Kirill Suslov, CEO et cofondateur de la plateforme TabTrader, se veut plus optimiste en expliquant : « La blockchain est la liberté du commerce. »
3. Jessi Baker, CEO et fondatrice de Provenance, propose une définition moins évasive : « C’est une nouvelle technologie permettant de prendre le contrôle de l’information à petite et grande échelle. »
4. Francis Pouliot, CEO de Bull Bitcoin, indique : « La blockchain est un format de données lié et en plusieurs paquets. »
5. Ricardo Mendez, directeur technique européen de Samsung NEXT, donne surement la définition la plus précise : « La blockchain est simple, il suffit de prendre un tas de transactions, les enregistrer par blocs uniques, et relier tous ces blocs ensemble. »

On peut remarquer que les personnes qui ont répondu à ce challenge n’ont en aucun utilisé les mots complexes habituellement liés à la blockchain. Il faudrait éventuellement revoir la définition de base en utilisant des termes plus abordables, comme l’ont fait ces 5 entrepreneurs, afin d’ouvrir les portes de la blockchain à un public plus large. L’association INATBA (International Association of Trusted Blockchain Applications), mise en place pas la Commission européenne est vouée à démocratiser la blockchain en Europe.