Alors qu’il y a quelques semaines, Facebook demandait encore les mots de passe de messagerie à certains de ses utilisateurs, pour soit-disant « authentifier leur compte », le bureau du Procureur Général va enquêter sur un nouveau scandale lié au géant des réseaux sociaux.

Plus tôt ce mois-ci, nous apprenions que Facebook avait sauvegardé « involontairement » les données de 1,5 million d’utilisateurs. L’enquête examinera comment la collecte de données s’est déroulée.

En effet, il y a quelques jours, Facebook déclarait ceci : « nous avons constaté que, dans certains cas, les contacts e-mail de certains utilisateurs ont été téléchargés involontairement sur notre plateforme. Nous estimons à 1,5 million, le nombre de contacts e-mail qui ont pu être téléchargés. Ces contacts n’ont été partagés avec personne et nous les supprimons dès maintenant ».

D’après le New York Times, le réseau social aurait utilisé ces données pour affiner ses processus de ciblage publicitaire et ses propositions de connexions à de nouveaux amis. Le soucis, c’est que les utilisateurs concernés ne savaient pas que leurs données étaient collectées et exploitées. Depuis, Facebook a promis qu’il supprimerait les données collectées et qu’il serait vigilant pour que cela ne se reproduise pas.

Letitia James, Procureur Général du bureau de New York a déclaré ceci : « il est temps que Facebook soit tenu responsable de la façon dont il traite nos renseignements personnels. La plateforme sociale a démontré à maintes reprises un manque de respect pour les données personnelles de ses utilisateurs. Ce dernier scandale a permis à Facebook de recueillir 1,5 millions de listes de mails. Concrètement, Facebook a pu avoir accès à des dizaines de millions de mails grâce à cette intrusion, et c’est désolant. Je souhaite qu’il s’agisse de la dernière démonstration, que Facebook ne prend pas au sérieux son rôle dans la protection de nos vies privées ».