Contrairement aux scénarios habituels, c’est Facebook et Instagram qui ont décidé de poursuivre en justice une entreprise et trois individus. Les accusés tous originaires de Nouvelle-Zélande, sont suspectés d’avoir fourni à plusieurs utilisateurs Instagram, de faux commentaires, de fausses impressions, mais aussi de faux followers. La plainte déposée par le groupe Facebook reproche à cette entreprise et aux trois particuliers d’avoir ouvert différents sites web pour vendre de faux facteurs d’engagement sur Instagram. De plus, Facebook a été plutôt patient, puisque le groupe ajoute que les comptes des accusés avaient été suspendus et avertis par écrit, sans pour autant que leur activité soit stoppée.

Avec cette plainte, Facebook et plus précisément Instagram, démontrent que ce genre d’activités frauduleuses ne sont pas tolérées sur leurs plateformes. Le groupe dirigé par Mark Zuckerberg affirme lutter pour protéger l’intégrité des plateformes qu’elle possède. Sur le blog Facebook officiel, Jessica Romero, directrice de la division Platform Enforcement and Litigation écrit : « Les activités non authentiques n’ont pas leur place sur notre plateforme. C’est pourquoi nous consacrons des ressources importantes à la détection et à l’arrêt de ce comportement, notamment en bloquant la création et l’utilisation de faux comptes et en utilisant le machine learning pour trouver et supprimer de manière proactive les activités non authentiques dans Instagram. »

Pour Facebook, et les autres services du groupe, ce procès marque une étape supplémentaire dans sa lutte pour protéger ses utilisateurs, en prévenant les comportements non autorisés. Facebook exige dans sa plainte que les accusés soient défendus de continuer de faire du profit avec ce type vente, d’arrêter de violer les conditions générales d’utilisation du réseau social, et enfin d’enfreindre la loi Computer Fraud and Abuse Act qui empêche la distribution de faux pseudos sur Instagram même après la révocation de l’accès au compte, voire sa suspension.