Après le Royaume-Uni, l’Allemagne se montre sceptique à l’égard de l’hostilité des États-Unis envers Huawei. Trump explique que ce fabricant est douteux et craint l’espionnage de ce dernier. Des responsables allemands se sont adressés au Wall Street Journal en déclarant avoir pris la décision provisoire de laisser Huawei effectuer des propositions de contrats de réseaux 5G, malgré la pression américaine pour boycotter l’entreprise chinoise. Suite aux résultats d’une enquête menée par l’agence de cybersécurité, aucune information ne prouve que Huawei est capable de subtiliser des données grâce à ses équipements sans fil et encore moins que l’entreprise chinoise n’a fait quoi que ce soit de mal.

L’Allemagne doit rattraper son retard.

Les dirigeants allemands devaient discuter de la décision à prendre la nuit dernière. Pour l’instant ne n’en savons pas plus. Si Huawei n’a pas encore le feu vert officiel, l’Allemagne a de nombreuses raisons de laisser entre Huawei. Lors de l’entretien avec le Wall Street Journal, l’Allemagne a déclaré avoir « raté le bateau » concernant le haut débit notamment à cause de son manque de fibre optique. Huawei pourrait permettre aux Allemands de rattraper leurs retards à moindres coûts si l’on compare d’autres alternatives. S’il n’y a pas de risque manifeste pour la sécurité, pourquoi nuire aux chances du pays ?

En tenant tête aux États-Unis, le Royaume-Uni et dorénavant l’Allemagne montrent l’exemple à d’autres pays et surtout prouvent qu’il existe d’autres alternatives que celles imposées par les Américains. La campagne anti-Huawei et plus globalement anti-Chine menée par les États-Unis ne semble plus aussi crédible et n’obtient pas forcément les retours espérés.

Pour conclure, en toute humilité, le CEO de Huawei a affirmé que le monde ne pourra pas se passer de son entreprise en vue des perspectives à venir.