Dmitri Dolgov, est le Chief Technical Officer de Waymo. Alors que la société lançait officiellement son service de voitures autonomes il y a quelques semaines, il a accordé à TechCrunch une interview exclusive à propos de sa vision de l’avenir de la société. Mais tout d’abord, pour bien comprendre où veut aller Waymo, il faut en comprendre les débuts. Il y a dix ans, une dizaine d’ingénieurs se réunissaient sur le campus de Google à Mountain View. À l’époque, ils travaillaient sur un projet secret de Google, baptisé « Project Chauffeur ». L’aventure démarrait donc en 2009. Finalement, en 2016, la société finira par porter le nom de Waymo et deviendra une entreprise autonome.

L’idée de départ était assez simple : imaginer la voiture de demain. Petite anecdote, qui en dit assez long sur la philosophie de la société; beaucoup de cette dizaine d’ingénieurs présents dès le début de l’aventure sont toujours impliqués chez Waymo. Parmi eux, on retrouve notamment Andrew Chatham, Dmitri Dolgov, Dirk Haehnel, Nathaniel Fairfield et Mike Montemerlo tous présents depuis le premier jour, mais aussi Hy Murveit, Phil Nemec et Dan Egnor, qui ont eux rejoint Waymo depuis huit ou neuf ans.

Dimitri Dolgov, en plus d’être CTO chez Waymo, occupe la fonction de vice-président de la société. Il a récemment échangé avec Kirsten Korosec, journaliste chez TechCrunch, a propos de sa vision de l’avenir de l’entreprise. Nous ne retiendrons que des bribes de cette interview. Lorsque TechCrunch s’intéresse au point de basculement qui permettra aux personnes de monter à bord des véhicules autonomes, voici la réponse de Dolgov, « le fait de pouvoir expérimenter les nouvelles technologies est quelque chose de très rassurant pour les personnes. Cela peut totalement changer leurs attitudes et les rendre prêts à utiliser nos véhicules autonomes. Je pense donc que la pratique permettra ce point de basculement naturel. Au fur et à mesure que la technologie se répandra et qu’un plus grand nombre de personnes pourront en faire l’expérience, cela deviendra utile« .

Quelle différence y a-t-il entre les défis de 2009 et ceux de 2019 ? Pour Dolgov, « en 2009, tous les défis étaient liés à des problèmes ponctuels que nous devions résoudre rapidement. Aujourd’hui, il s’agit de les transformer en un produit utile pour tous. Les défis actuels sont les suivants : nous dévoilerons bientôt une nouvelle forme de système d’auto-pilote, nous construisons chaque jour de nouveaux outils et un cadre pour évaluer le déploiement de nos technologies. Ce qui est resté vrai en dix ans c’est que tout est une question de vitesse d’itération et de capacité à apprendre de nouvelles choses« .