C’est difficile à imaginer, n’est-ce pas ? Mais c’est une réalité, des milliards de personnes dans le monde n’ont toujours pas accès à internet. Et la plupart de ces gens se trouvent en Afrique. Google lance un nouveau projet qui verra le jour au Kenya en 2019, baptisé Loon. Pour permettre aux personnes vivant dans des régions rurales ou éloignées d’avoir un accès à internet. Comme le précise le média Digital Trends, il est pratiquement impossible en 2018 de pouvoir créer une entreprise sans internet. C’est la mission de Google à travers ce projet : offrir la possibilité à des personnes qui ne connaissent pas cette technologie d’y avoir enfin accès pour leur permettre de se développer et d’avoir autant de « chances de réussir » que les autres humains.

Internet a ses mauvais côtés, voire très mauvais. Mais il s’agit surtout de l’endroit où le plus de culture est stockée, où l’accès au monde est le plus simple. On parle souvent de la bibliothèque du monde. Actuellement des personnes en sont toujours privées. Voici ce qui a motivé Google à lancer Loon. Le projet consiste à lancer des ballons dans la stratosphère, ils agissent comme des balises et permettent une connectivité. Un signal est retransmis au sol par télétransmission sur un très large territoire.

Un porte-parole a déclaré cela : « Avec le projet Loon nous travaillons dès aujourd’hui avec les opérateurs de réseaux mobiles pour qu’ils puissent étendre leurs connections aux communautés non connectées ou sous-connectées ». Loon utilise des lanceurs personnalisés pour envoyer ses ballons dans le ciel. Le vent permet de les positionner, d’ailleurs si la connectivité est nécessaire dans une région particulière, les ballons peuvent se déplacer grâce aux courants des vents. Par exemple, lors d’un essai en 2016, un ballon a été transporté de Porto Rico à un site d’essai au Pérou. 20 000 ajustements d’altitude ont été nécessaires pour réaliser ce déplacement, mais c’est possible.

Bien sûr, si l’accès à internet apporte une mine de connaissances, il comporte aussi des risques de désinformation. C’est une chose de donner à quelqu’un Internet. C’est une autre chose de lui apprendre à s’en servir. Des associations pourraient prendre le relais à ce niveau.