Ericsson, entreprise suédoise connue pour être l’un des plus grands équipementiers pour les réseaux 5G, a annoncé ce mardi qu’elle comptait développer ses activités en lien avec les technologies financières au sein des pays en développement. En ligne de mire, les pays d’Afrique, où la population globale devrait passer de 1,4 milliard en 2022 à 2,5 milliards d’individus en 2050.
Ericsson cherche à tirer son épingle du jeu dans les fintechs
Même si Ericsson est bien plus connu pour ses activités de télécommunications et de réseaux, d’où provient près de la moitié de ses revenus, la société propose aussi un système de paiement par mobile ou ordinateur portable. Plus d’une transaction mobile sur cinq dans le monde est effectuée grâce à ce logiciel, desservant ainsi environ 400 millions de portefeuilles numériques dans 24 pays. Si son outil est bien implanté au sein des pays occidentaux, ce n’est pas le cas dans les pays moins avancés.
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Pour Michael Wallis-Brown, vice-président et responsable mondial des services financiers mobiles d’Ericsson, l’Afrique est un marché clé. « Nous touchons aujourd’hui 10 % du marché en Afrique et nous pouvons atteindre 50 %. C’est une opportunité de croissance énorme pour nous, » a-t-il assuré. La société a mis en place un plan d’expansion « agressif » dans le but de se développer sur ce nouveau marché, sans pour autant préciser quelles étaient les lignes directrices de cette stratégie.
La plateforme proposée par Ericsson permet à n’importe qui, et tout particulièrement aux personnes n’ayant pas accès à des services bancaires, de bénéficier de services financiers classiques tels que les retraits, les virements ou simplement, le stockage d’argent. Il existe également des services plus avancés comme les paiements à destination des commerçants et des e-commerces, les microcrédits et l’assurance.
Ce mardi, Ericsson a même annoncé la prolongation d’un partenariat qui dure depuis près de dix ans avec MTN Group, une multinationale sud-africaine proposant ses services de téléphonie et d’internet dans 22 pays africains et du Moyen-Orient. Sur les 280 millions d’abonnés que possède l’opérateur, un quart d’entre eux sont actifs sur la plateforme financière proposée par Ericsson.