Ericsson a annoncé, le 24 février, le licenciement de 8% de ses effectifs mondiaux, soit environ 8 500 employés. Cette décision intervient dans le cadre du plan de restructuration de l’entreprise suédoise de télécommunication, dévoilé en décembre dernier. Celui-ci devrait permettre à Ericsson d’économiser 820 millions d’euros de coûts.

Une année 2022 difficile pour Ericsson

Ericsson est la dernière société du secteur de la tech à être contrainte de licencier. Dans un contexte économique difficile, le géant a vu sa valeur s’effondrer de presque 50 % depuis le mois de février 2022. En prévision d’une année 2023 compliquée, ces résultats en berne forcent à surveiller les dépenses et à réaliser des économies.

Dans une note adressée aux employés et consultée par Reuters, Borje Ekholm, directeur exécutif d’Ericsson, a expliqué que « nous avons l’obligation de supprimer ce coût pour rester compétitifs ». Il ajoute que « notre plus grand ennemi en ce moment est peut-être la complaisance ».

Des licenciements massifs autour du globe

Aujourd’hui, Ericsson compte plus de 105 000 salariés dans le monde, dont 14 000 en Suède où son siège social est basé. Au total, 8 500 personnes devraient être concernées par cette vague de licenciements. « Les réductions d’effectifs ont déjà été communiquées dans plusieurs pays », a précisé Borje Ekholm. Le 20 février, Ericsson remerciait 1 400 employés situés à Stockholm.

Relayé par CNBC, un porte-parole de l’entreprise a déclaré que ces renvois s’inscrivaient dans le cadre « d’une accélération des efforts de réduction des coûts structurels ». Ericsson estime que ces décisions lui permettront d’économiser jusqu’à 820 millions d’euros d’ici la fin de l’année.

Il souligne que « la manière dont les réductions d’effectifs sont gérées variera en fonction des pratiques locales des pays. Notre objectif est de gérer le processus dans chaque pays avec équité, respect, professionnalisme et en conformité avec la législation du travail local ». D’après les analystes, les travailleurs américains pourraient être les prochains concernés.