Le 16 août, OpenAI, l’entreprise à l’origine de ChatGPT et Dall-E, a annoncé le rachat de la start-up d’intelligence artificielle Global Illumination. La société californienne a déclaré que la nouvelle équipe travaillerait sur ses « principaux produits ». Il s’agit de sa première acquisition depuis sa création en 2015.

D’anciens employés de grandes entreprises rejoignent OpenAI

Sur son site, Global Illumination se décrit comme une start-up basée à New York de huit personnes, dont d’anciens employés de grandes entreprises comme Meta, YouTube, Pixar, Google et le studio de jeu vidéo Riot Games. Thomas Dimson, l’un des trois cofondateurs de Global Illumination, a occupé précédemment le poste de directeur de l’ingénierie chez Instagram, où il s’est concentré sur le perfectionnement de l’algorithme de recommandation. La société travaille principalement sur des outils et des expériences numériques boostés par l’intelligence artificielle.

Dans un court communiqué sans préciser le montant de la transaction, OpenAI a déclaré « Nous sommes très heureux de l’impact qu’ils auront dans notre entreprise (…) Toute l’équipe a rejoint OpenAI pour travailler sur nos produits de base, y compris ChatGPT ». Global Illumination développe, depuis plusieurs mois, en open source Biomes, un jeu vidéo jouable directement via un navigateur web et ressemblant énormément à Minecraft.

Un recrutement nécessaire

Ni l’entreprise de Sam Altman ni celle qu’elle vient d’acquérir n’ont apporté davantage de détails sur la portée de cette collaboration. Certains internautes ont applaudi cette démarche en la qualifiant de ‘acqui-hire’, une stratégie où l’acquisition d’une équipe ou d’une entreprise permet d’intégrer de nouveaux talents.

Pionnière dans l’intelligence artificielle générative, OpenAI doit continuer de recruter pour améliorer les performances de ses produits. L’année dernière, la société aurait dépensé, selon The Information, plus de 540 millions de dollars pour recruter des employés clés de Google et développer ChatGPT. En janvier dernier, elle disposait d’un effectif de 375 personnes.

En retard sur ce domaine, les grandes entreprises ne lésinent pas sur les moyens pour rattraper OpenAI. Alphabet a déployé Bard en février dernier pour améliorer son moteur de recherche. Le Google chinois, Baidu a aussi répliqué avec Ernie Bot. Meta a, quant à lui, sorti Llama 2. De plus petites sociétés soutenues par des géants tentent aussi l’aventure. Anthropic a révélé, le mois dernier, son rival à ChatGPT : Claude 2.