Apple va licencier un petit nombre d’employés dans ses équipes de ventes au détail. Il s’agit d’une première pour la marque à la pomme depuis le début de la crise qui affecte le secteur de la technologie.

Apple a multiplié ses efforts pour éviter les licenciements

Ce dernier est touché par le ralentissement économique, l’inflation des prix et subit également les répercussions des difficultés rencontrées dans la chaîne d’approvisionnement suite au Covid-19. En 2022, quasiment tous les géants de la tech ont ainsi annoncé des mesures visant à réduire leurs dépenses. C’est aussi le cas d’Apple, qui a suspendu les embauches en dehors de la recherche et du développement, sauf en cas d’extrême nécessité.

En revanche, la firme de Cupertino n’a pas recruté à foison pendant la période de pandémie, contrairement à des entreprises comme Meta ou Amazon. Celles-ci ont annoncé des vagues de licenciements massives au sein de leurs effectifs, une tendance qui n’avait, jusqu’alors, pas touché Apple.

La société s’est largement abstenue de procéder à des licenciements au sein de l’entreprise, tout en réduisant ses budgets et en diminuant une grande partie de sa main-d’œuvre contractuelle, notamment les ingénieurs, les recruteurs et les agents de sécurité sous contrat. Elle avait, en outre, supprimé des emplois avant la pandémie, en éliminant des centaines de membres de sa division automobile. Apple comptait 164 000 employés en septembre, à la fin de son dernier exercice fiscal.

Une décision pour « rationaliser » ses opérations

Selon Bloomberg, elle a finalement décidé de supprimer certains postes dans ses divisions d’entreprise et de vente au détail, prouvant que la situation économique lui cause également du tort. Peu d’informations sont disponibles sur ces licenciements, si ce n’est le fait qu’ils touchent les équipes de « développement et de préservation ». Comme à son habitude, la société reste très discrète. Le média explique que le nombre d’employés affecté est « très faible », et que certains cadres sont également concernés.

En interne, Apple a présenté les suppressions d’emplois comme un « effort de rationalisation » plutôt que comme des licenciements. Elle a en outre indiqué à ses employés que ces changements devraient « améliorer l’entretien des magasins dans le monde entier ». Les personnes affectées ont la possibilité de postuler à des postes similaires, tandis que celles qui n’acceptent pas de nouvelles fonctions vont recevoir jusqu’à quatre mois de salaire.

Ces suppressions d’emplois restent très minimes comparées à celles survenues chez les autres géants américains. À voir si à l’avenir, Apple décide de licencier davantage, ce qui ne semble pas se profiler pour le moment.