Dans son rapport, l’ONG Avaaz affirme avoir trouvé des publicités de 108 marques diffusées sur des vidéos contenant des informations erronées sur le changement climatique. Parmis les marques, Uber, Samsung, Nintendo, Warner Bros… mais aussi Greenpeace ou encore World Wildlife Fund. Plus précisément, ce que dénonce Avaaz, c’est que 16% des vidéos les plus regardées après la recherche de l’expression “réchauffement climatique” contiennent un certain nombre d’informations erronées et ont jusque là été regardées plus d’un million de fois. Et ce n’est pas la première fois que YouTube est épinglé en matière de réchauffement climatique…

La plateforme affirme “faire le maximum”

Jeudi 16 janvier, l’ONG Avaaz a appelé YouTube à mettre fin à la “promotion gratuite de la désinformation” sur sa plateforme. En effet, l’organisation accuse le géant de la vidéo de promouvoir la désinformation au travers des vidéos les plus regardées sur le thème du réchauffement climatique.

Rapidement, YouTube a répondu aux accusations et a assuré “faire son maximum” pour réduire autant que possible le contenu problématique et inversement pour mettre en avant du contenu dont il est certain de la qualité. La plateforme a également indiqué qu’elle allait continuer de suivre ces règles et la politique qu’elle a définie pour lutter contre les contenus haineux, sans pour autant faire de la censure.

Bientôt des fact-checkeurs sur YouTube ?

L’organisation a fait une proposition d’amélioration à YouTube : travailler avec des fact-checkeurs et afficher des avis de correction sur les contenus ayant mis en avant des éléments faux à propos du changement climatique. Collaborer avec des fact-checkeurs permettrait donc à YouTube de pouvoir constituer des séries de vidéos, luttant d’une part contre la désinformation, mais constituant d’autre part, des références dans le domaine.

Par le biais de son étude, l’association a noté que la proportion de vidéos potentiellement trompeuses concernait 8% des vidéos ayant pour mots clé “changement climatique” et à 21% pour “manipulation climatique”.

Quant aux marques dont les annonces publicitaires ont été associées à ces vidéos, certaines ont pris la parole pour se défendre, nombreux sont ceux à avoir informé l’association ne pas être au courant de la diffusion de leurs publicités sur ce genre de vidéo.