Les adeptes américains du réseau social recevront bientôt des alertes initiées directement par les autorités locales. En effet, Facebook a officialisé une nouvelle fonctionnalité ce 28 août : donner plus de pouvoir aux institutions gouvernementales en leur offrant la possibilité de diffuser des informations urgentes sur sa plateforme.

Facebook : le plus grand réseau du monde

Facebook est certainement le média qui rassemble le plus de personnes en 2019. La télévision est moins regardée, la radio s’écoute différemment et les journaux n’ont pas ce caractère instantané qu’ont les réseaux sociaux. C’est en grande partie pour ces différentes raisons que le gouvernement américain s’intéresse de très près au système d’alerte développé par Facebook. Voici à quoi cela pourrait ressembler :

Facebook développe une fonctionnalité d'alertes locales aux USA.

Crédit : Facebook

Une alerte à la bombe, un risque de tremblement de terre, ou de tsunami, et votre fil d’actualité Facebook pourrait bien vous avertir et vous conseiller de vous mettre à l’abri. En effet, les alertes locales sur le réseau social seront certainement une réalité pour les américains, dès la fin de l’année 2019. Les autorités locales estiment que Facebook est de loin le meilleur canal pour diffuser des informations urgentes.

Une fonctionnalité pour lutter contre les fake news ?

À la différence du fameux « Safety Check » qui permet de dire à vos proches que vous êtes en bonne santé, cette nouvelle fonctionnalité aura simplement pour objectif d’alerter les utilisateurs de Facebook d’une information à caractère urgent. Pour le moment nous n’avons que très peu de détails sur la manière dont cette fonctionnalité doit être mise en place.

Nous savons simplement que les autorités qui souhaitent avoir accès à ce système d’alerte pourront bientôt remplir un formulaire pour être agrémentées par Facebook. Les observateurs estiment que ce système d’alertes gouvernementales fait clairement partie de la stratégie développée par Facebook pour lutter contre la désinformation en ligne.

Déjà en juin dernier, Mark Zuckerberg demandait de l’aide aux gouvernements pour réguler le flot de fake news sur sa plateforme. En période électorale, une alerte pourrait être envoyée aux électeurs d’une zone géographique précise en leur spécifiant que telle ou telle information est fausse.