L’actualité de Huawei est assez chargée en ce moment. La firme a présenté son plan B, en cas de perte d’Android, son propre système d’exploitation : Harmony OS. Mais la firme a surtout été accusée d’espionnage par Donald Trump au profit de la Chine ce qui a compliqué les échanges avec les États-Unis. À présent, le Wall Street Journal rapporte que des employés de la firme chinoise aurait aidé les gouvernements de l’Ouganda et la Zambie a espionné des opposants politiques.

Huawei et la Chine sont-ils impliqués ?

Les employés auraient permis aux gouvernements de surveiller des communications, notamment sur WhatsApp et Skype ou encore pirater des portables et pages Facebook. Ils auraient également permis à la police d’arrêter les opposants.
Pour ce faire, Huawei aurait utilisé des logiciels espions israéliens et autres techniques.

Du côté des gouvernements, un représentant de la Zambie a confirmé que les techniciens de l’entreprise chinoise ont « contribué à la lutte contre les sites d’information aux positions opposées dans le pays. » Il explique « chaque fois que nous voulons traquer les auteurs de fake news, nous demandons à Zicta, qui est l’agence principale. Ils travaillent avec Huawei pour s’assurer que les gens n’utilisent pas notre espace pour diffuser de fake news. »

Trump aurait-il raison ?

Une enquête a déterminé qu’il n’y avait aucun rapport entre le gouvernement chinois et Huawei. De plus, la firme explique qu’une enquête interne « montre clairement que Huawei et ses employés n’ont été engagés dans aucune des activités suggérées. » D’après le WSJ, les cadres de Huawei n’étaient pas au courant des actions de leurs employés. Les employés auraient donc agi sans aucun lien avec la Chine ou Huawei.

Même si cela est vrai, ce scandale arrive à un moment crucial pour la firme chinoise qui pourrait se voir bloquer les mises à jour Android après le 19 août. L’entreprise a tenté de rassurer ses utilisateurs, en expliquant qu’après le 19 août « rien ne va changer« .