L’Organisation indienne de recherche spatiale (l’ISRO), l’équivalent de la NASA aux États-Unis, vient de lancer un engin spatial dans l’espace qui doit atterrir sur la Lune en septembre. Chandrayaan-2, c’est le nom de la mission spatiale qui pourrait faire de l’Inde le 4e pays à réussir à poser un engin spatial sur la Lune, après les États-Unis, la Chine et la Russie.

L’Inde entre dans la cour des grands

La mission spatiale Chandrayaan-2 devrait permettre au rover lunaire indien d’atterrir sur une surface méconnue de notre satellite. Cette partie de la Lune est située entre deux immenses cratères de la Lune : Simpelius N et Manzinus C. Exactement 50 ans après les États-Unis, le symbole est très fort et l’Inde a conscience de la position qu’elle pourrait prendre si la mission est un succès.

Au sommet de la fusée indienne, se trouve l’engin spatial le plus abouti technologiquement parlant, du pays. Il s’agit d’un lanceur de satellites géosynchrone appelé Mark III, qui transporte un orbiteur, un atterrisseur lunaire appelé Vikram et un rover à six roues du nom de Pragyan. Entre le 6 et le 7 septembre, l’atterrisseur devrait se détacher de l’orbiteur et atterrir en douceur sur la Lune.

Une mission à très faible budget

L’un des aspects les plus surprenants et inhabituels pour ce type de mission est certainement le coût que représente le lancement : 141 millions de dollars (126 millions d’euros). C’est un budget beaucoup plus faible que celui d’autres grandes puissances mondiales. Un budget quasiment ridicule quand on sait que la NASA réclame 30 milliards de dollars (27 milliards d’euros) supplémentaires au gouvernent américain, pour pouvoir retourner sur la Lune en 2024.

Le Premier ministre indien précise que : « Chandrayaan-2 est unique, il explorera et sera en mesure de réaliser des études sur la région du pôle sud de la Lune. Une partie de notre satellite qui n’a pas encore été explorée. Cette mission permettra d’acquérir de nouvelles connaissances sur la Lune ».