Depuis 2017, l’entreprise française Parrot se concentre principalement sur la production de drones. Un choix payant, puisque Parrot a été retenue par l’armée américaine en vue de développer la nouvelle génération d’engins de reconnaissance. L’entreprise française fondée en 1994 par Jean-Pierre Talvard et Henri Seydoux, se retrouvera aux côtés de Skydio, Altavian, Teal Drones, Vantage Robotics et Lumenier, au terme de cet appel d’offres lancé en novembre 2018.

Un drone rapide et pratique.

Sans surprise, le chinois DJI est écarté à cause de soupçons d’espionnage par le gouvernement américain. De son côté le PDG français Henri Seydoux déclare : « Nous comprenons parfaitement combien un drone ultra-compact possède les atouts pour devenir un élément central de la défense. Nous sommes impatients de mettre à profit l’excellence de notre R&D afin d’intégrer l’efficacité offerte par les drones et d’accompagner la plus importante force armée et de défense au monde ». L’armée américaine cherchait des drones de reconnaissance rapide, avec une autonomie minimum de 30 minutes, pouvant atteindre 3 km d’altitude, le tout pour un objet pesant au maximum 1,3 kg. Il faut qu’un soldat puisse le mettre facilement dans son sac, et le déployer en moins de deux minutes.

Un nouvel élan pour Parrot ?

Cette annonce réjouit l’entreprise française qui traverse depuis quelque temps une période compliquée. En avril dernier, Parrot prévoyait une baisse de 28% de ses ventes. Après avoir était devancé par DJI, l’entreprise française annonçait même la suppression d’une centaine de postes, sur ses 600 employés.

Si la France est un peu à la traîne, aux États Unis les drones investissent peu à peu l’espace aérien. Dernièrement, les premières livraisons par drones ont été réalisées par la startup Wing. Parrot pourrait rapidement se faire une place au coeur du marché américain, en attendant que la France commence à utiliser ces objets volants.