L’arroseur arrosé ? Au coeur du scandale Cambridge Analytica, le fondateur du réseau social Facebook, Mark Zuckerberg, a reconnu ce mardi 11 avril devant les députés américains qu’il faisait partie des 87 millions de personnes dont les données avaient été volées. On n’ignore encore si la société de communication stratégique londonienne en est l’auteur.

À la question posée par Anna Eshoo, élue démocrate de Californie « Vos données personnelles font-elles parties des informations qui ont été vendues à ces tiers malveillants ? », l’ancien étudiant d’Harvard a répondu à l’affirmative. Impossible pour l’heure de savoir si le PDG de Facebook avait lui-même installé l’application « thisisyourdigitallife » ou si ses données ont été collectées grâce au compte de l’un de ses amis de son réseau social.

Déjà auditionné pendant plus de cinq heures lundi par les sénateurs américains, Mark Zuckerberg tente tant bien que mal d’éteindre l’incendie qui touche l’entreprise qu’il a créée depuis sa chambre d’étudiant en février 2004. Malgré ses excuses répétées ces deux derniers jours, l’entrepreneur de 34 ans a botté plusieurs fois en touche, esquivant les questions les plus pointilleuses d’un « mon équipe reviendra vers vous avec plus de précisions. » Alors même qu’il est très attendu sur les réponses à apporter à la protection des données et de la vie privée des utilisateurs de Facebook.

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