La Commission européenne a annoncé, le 24 novembre, que les compagnies aériennes peuvent désormais proposer la connectivité 5G à bord de leurs appareils sur le territoire européen. L’institution basée à Bruxelles a indiqué qu’elle allait attribuer certaines fréquences pour la technologie 5G en vol ainsi que « les générations précédentes de technologies mobiles ».

« Le ciel n’est plus une limite »

Les voyageurs au sein de l’espace aérien européen vont être autorisés à utiliser leur téléphone mobile « au maximum de ses capacités et de ses fonctionnalités » et profiter d’un réseau mobile 5G comme s’ils étaient au sol. Ils pourront se connecter à un « pico-cell », un appareil qui sert de relais entre le smartphone et l’antenne opérateur au sol grâce aux satellites en orbite autour de la Terre.

« La 5G va créer des services innovants pour la population et des opportunités de croissance pour les entreprises européennes. Le ciel n’est plus une limite quand il s’agit des possibilités offertes par la connectivité super-rapide, à forte capacité », a déclaré Thierry Breton, commissaire européen au Marché intérieur.

5G en vol, y a-t-il un danger ?

S’il est encore d’usage de passer son téléphone en mode avion lors d’un vol, la réglementation a, depuis quelques années, été assouplie. En 2014, l’Agence européenne de la sécurité aérienne indiquait aux compagnies aériennes qu’il n’était plus nécessaire de mettre son téléphone sur le mode de sûreté.

D’un point de vue de la sécurité en vol, l’arrivée de la 5G ne devrait pas causer d’interférences avec les fréquences utilisées par les pilotes de ligne. L’Association du transport aérien international, une organisation basée à Montréal, a précisé au Telegraph que les téléphones seraient connectés sur un spectre allant de 5 GHz et plus tandis que les avions communiquent sur la gamme allant de 4,2 à 4,4 GHz. Les passagers pourront, en toute tranquillité, passer des appels téléphoniques, écrire des messages ou accéder à leurs données personnelles à bord de la cabine.