Konami a annoncé son nouvel objectif de fournir de nouvelles expériences dans le web3 et le métavers. La société japonaise souhaiterait lancer un service qui met en avant les échanges de NFT (jetons non fongibles) à l’intérieur des jeux vidéo. Malgré l’incertitude autour du web3, l’entreprise semble décidée à s’investir pleinement dans ce projet.

L’éditeur de jeux vidéo réoriente ses activités

Konami est de moins en moins actif dans la production de jeux vidéo. Les consoles de jeux, comme les PC, se retrouvent délaissées au profit d’une stratégie qu’il n’est pas près d’abandonner. En effet, le créateur de Castlevania, de Silent Hill et de Metal Gear Solid, se rue vers le web3. Lorsqu’il s’agit de NFT, les concurrents de la firme tendent à se noyer sous les polémiques après leurs échecs, à l’exemple d’Ubisoft. Konami, quant à lui, fait partie des éditeurs les mieux placés dans cet univers. Rien que la première vente des NFT Castlevania lui a rapporté environ 160 000 dollars début 2022. Ce profit l’a sûrement motivé à persévérer dans ce secteur.

Un pari risqué pour la firme nippone ?

Konami souhaiterait mettre en place une plateforme sur laquelle se fera la distribution des NFT dans plusieurs des jeux déjà sur le marché. Il affirme avoir l’intention de mobiliser « un large éventail de talents dans la construction de système et le développement de service ». Selon le site officiel de la firme, 13 postes sont actuellement à pourvoir pour développer des services adaptés aux web3 et aux métavers.

Ce projet représente cependant un énorme risque. Au mois de septembre, le volume d’échange des jetons non fongibles s’est effondré de 97 % par rapport à janvier. Alors que la majorité semble fuir le secteur, Konami court dans le sens inverse. Il s’agit là d’un pari plus que périlleux. D’une part, un rebond du secteur permettrait de faire du profit. D’autre part, l’avenir des NFT demeure brumeux et Konami risque de perdre tout ce qu’il a investi dans le web3.