La Commission européenne a reçu de la part de la France, la Lituanie et la Lettonie, une série de recommandations qui pourraient permettre de lutter contre l’ingérence numérique, et notamment contre les cyberattaques. Ces propositions vont prochainement être étudiées.

Un plan d’action pour la démocratie présenté ce jour

Lundi 28 septembre, la France, la Lettonie ainsi que la Lituanie ont dévoilé leur « plan d’action pour la démocratie » pensé pour l’Union européenne. Ce plan a pour objectif de lutter contre les attaques en ligne mais aussi contre la désinformation.

Lors d’une conférence de presse tenue à Vilnius, une série de recommandations a été dévoilée et celles-ci pourraient d’ailleurs être retenues par la président de la Commission européenne. Cette dernière doit, en effet, présenter un projet à ce sujet. Parmi les recommandations, exprimées dans un communiqué de l’Elysée, il y a tout d’abord le besoin d’assurer la sécurité des processus électoraux, autant au niveau européen que national, cela afin de garantir le résultat des différentes élections.

L’Elysée précise par ailleurs le besoin de « renforcer la capacité de résilience à la désinformation », car cela peut largement affaiblir le taux de participation en période d’élections, tout autant que la confiance des citoyens envers le processus électoral.

Une lutte importante contre les cyberattaques

Ces éléments, les trois pays les justifient avec les évènements déjà passés, notamment les attaques ayant eu lieu en pleine crise sanitaire. En effet, les hôpitaux de Paris, tout autant que ceux de République tchèque. Sans compter, l’attaque ayant touché la Métropole Aix-Marseille juste avant les élections. Les pays signataires de ce plan ont d’ailleurs indiqué « Les cyberattaques et la désinformation, qui deviennent de plus en plus destructices et fréquentes, comme l’a montré la crise de la Covid-19, constituent une menace pour la démocratie et la cohésion sociale en raison de leur influence sur les débats publics, les politiques publics et les campagnes électorales ».

Dans ce cadre et comme le précise le communiqué, les trois pays souhaitent aussi que le plan comprenne une part sur la transparence des partis politiques européens. C’est plus précisément le financement par des intérêts et groupes étrangers à l’Europe qui est visé.

Reste maintenant à ce que ces demandes et recommandations soient entendues et prises en compte à l’échelle européenne.