Magic Leap est une startup américaine qui conçoit des lunettes de réalité augmentée. Il semblerait que les affaires ne se portent pas bien pour elle. Une absence de revenus, des erreurs commises en terme de gestion financière seraient à l’origine des difficultés rencontrées par l’entreprise. Pourtant, cette dernière justifie le licenciement de la moitié de ses effectifs comme étant un impact de la crise du coronavirus. Étrange.

Rony Abovitz, PDG de Magic Leap annonce le licenciement d’un millier de personnes

Dans un article publié dans l’espace presse du site, le PDG de Magic Leap, Rony Abovitz, a pris la parole. Il a débuté en indiquant “Nous traversons des moments extraordinaires et difficiles. Nous sommes au milieu d’une pandémie mondiale qui a altéré et affecté la vie quotidienne de presque tout le monde sur la planète”. Cela avant d’ajouter, “Pour mieux préparer Magic Leap pour l’avenir, nous avons examiné de près nos activités et apportons des changements ciblés à notre façon de gérer et de gérer les coûts. Cela nous a obligés à prendre la décision incroyablement difficile de licencier un certain nombre d’employés de Magic Leap”.

Ce sont pas moins de 1 000 employés, selon Bloomberg, qui auraient été remerciés. Cela représente la moitié des effectifs de l’entreprise. Le PDG de l’entreprise justifie donc le licenciement par la crise économique découlant de la crise sanitaire qui touche actuellement le monde entier. Cependant, l’origine de la crise financière qui touche Magic Leap ne serait pas vraiment le coronavirus…

Une succession d’erreurs en interne…

Depuis son lancement, Magic Leap a levé plus de 2 milliards de dollars, dont 400 millions en Arabie Saoudite. À l’heure actuelle, l’entreprise semble malheureusement encore dépendre de ses partenaires et investisseurs, en tout cas d’un point de vue financier. Cela expliquerait qu’en pleine crise sanitaire, l’entreprise peine à renflouer ses caisses.

Un élément qui montre que les début des problèmes de Magic Leap date bel et bien d’avant le virus. Le premier de ses soucis seraient le manque de vente et de popularité de ses produits. Elle n’a vendu qu’un modèle de lunettes, présenté en 2017 et sorti en 2018. L’entreprise n’a vendu que 6 000 exemplaires, ayant pourtant promis un excellent produit.

Si l’on additionne les deux, on comprend bien mieux d’où viennent les difficultés rencontrées actuellement. Finalement, peut être que la crise sanitaire a simplement accéléré les choses, car ces licenciements de masse auraient fini par être faits.