Zoom fait peur à Microsoft. Cependant ce dernier doit se rassurer que son concurrent soit autant épinglé ces derniers temps. L’application a été accusée de transmettre les données de ses utilisateurs à Facebook, mais aussi de mettre vos données personnelles en danger. Aujourd’hui, comme le relève le Washington Post, le service est banni par plusieurs organisme. Il est aussi accusé d’espionnage.

Zoom banni de certaines organisations américaines

Aux États-Unis, certaines écoles, notamment de la ville de New York, ont commencé à bannir l’utilisation de Zoom dans le cadre de l’école à la maison. Cela fait suite à un avertissement du FBI indiquant le détournement de certaines conférences par des internautes dans le seul but de les perturber. Baptisé zoomraiding, ou zoombombing, ces personnes insultent les utilisateurs, et diffusent des messages racistes sur les discussions.

Autre problème, des chercheurs en sécurité informatiques ont également prouvé que certains appels de l’application étaient émis des États-Unis mais étaient détournés vers des serveurs chinois. L’ensemble de ces éléments poussent de plus en plus d’États et plus précisément d’organismes scolaires ou universitaires à se séparer de Zoom.

Le PDG de l’entreprise rassure

Eric Yuan est le PDG de Zoom et il affirme que le détournement vers des serveurs chinois était un accident. Il indique que tout est revenu à la normale depuis et justifie ce détournement par le fait que les réseaux américains doivent être surchargés en ce moment aux USA. En raison de cela, Zoom aurait été contraint de détourner certains appels de sa plateforme vers des serveurs chinois.

Face à sa croissance aidée par le confinement et aux problèmes de confidentialité auxquels l’application est confrontée, Zoom doit désormais prendre des mesures pour protéger ses utilisateurs. Sous 90 jours, l’entreprise s’est notamment engagée à être plus transparente et à résoudre les problèmes touchant la sécurité de ses utilisateurs.