Samsung devrait sauver les meubles sur le second trimestre de son année fiscale 2019, mais la situation du géant coréen reste délicate. La firme a notamment annoncé à ses actionnaires que son Q2 serait marqué par une nouvelle baisse de profit. Cette baisse est estimée à -56% d’une année sur l’autre, pour un peu moins de 5,6 milliards de dollars précise Engadget.

Le manque à gagner est conséquent pour le groupe, mais son bilan aurait toutefois pu être plus maussade encore. Le paiement unique d’un client (dont l’identité n’a pas été dévoilée) semble avoir permis de limiter in-extremis les turbulences actuellement rencontrées par Samsung. La compagnie aurait par ailleurs cherché à obtenir une compensation d’Apple, dont les commandes d’écrans OLED n’ont pas atteint le seuil minimum promis. L’information n’a cependant pas été confirmée.

Les affres d’une conjoncture peu favorable pour Samsung

Si Samsung n’a pas détaillé les raisons de cette nouvelle baisse de profit, ses difficultés actuelles sur le marché sont expliquées, en partie, par les ventes trop timides de sa division chargée des puces mémoires. Par ailleurs, le lancement récent des Galaxy S10 et de plusieurs modèles milieu de gamme Galaxy A ne suffirait pas à inverser la tendance, malgré les bonnes performances de ces nouveaux smartphones, observées sur les résultats du premier trimestre.

De manière plus globale – et pour l’avenir proche – Samsung se trouve en fâcheuse posture. Bien que la marque s’apprête à dévoiler son Galaxy Note 10 le 7 août prochain à New York, le Galaxy Fold ne profite toujours pas d’une date de sortie précise et son succès reste très incertain. Samsung doit aussi faire face à des actions en justice intentées à son encontre en France et en Australie. Le groupe est notamment accusé de publicité mensongère et d’avoir employé des ouvriers sous l’âge minimum légal dans ses usines asiatiques.

Enfin, et en dépit d’un Huawei largement diminué par les récentes actions du département américain du commerce (qui pourraient néanmoins être levées), les entreprises chinoises telles que Xiaomi, Oppo ou encore OnePlus (société sœur d’Oppo), continuent de lui causer du tort, tout particulièrement sur le marché du smartphone.