Michael Veale, professeur Britannique, a soumis une demande de plainte contre Twitter au DPC (Irish Data Protection Commission). Le réseau est accusé de collecter les données de ses utilisateurs via t.co, son système d’analyse. En effet, utile pour reconnaitre et lutter contre les programmes douteux, ce système peut s’avérer dangereux lorsqu’il interagit dans des discussions privées. Au départ, t.co avait été créé pour raccourcir le contenu des publications limitées à 140 caractères, ce qui n’est plus le cas. Aujourd’hui, il relie et modifie également les messages dans les discussions personnelles. C’est la raison pour laquelle il est susceptible de porter atteinte à la vie privée.

En vertu du RPGD (Règlement Général sur la Protection des Données), les citoyens de l’UE ont le droit de demander à une société les données collectées à leur sujet. Lorsque Veale a fait sa demande à Twitter, le réseau a nié en posséder. Ce refus a eu pour effet de renforcer les soupçons de Michael Veale qui a fait une demande d’enquête pour violation de la loi RGPD.

Une lettre du DPC a été envoyée à Veale qui explicitait que « L’enquête examinera si Twitter s’est acquittée ou non de ses obligations en ce qui concerne l’objet de votre plainte et déterminera si une disposition du RGPD ou de la loi sur la protection des données a été enfreinte par Twitter à cet égard. »

Cependant face à ces accusations et contacté par The Verge, le réseau affirme être « activement engagé » envers la DPC. Par ailleurs, Twitter a dénoncé « des accusations sans fondement » et a affirmé « les combattre ».