Pasqal, start-up de la French Tech spécialisée dans l’informatique quantique, a annoncé le 2 février, un partenariat avec le Korea Advanced Institute of Science and Technology (KAIST) et la ville de Daejeon. Un accord qui s’inscrit dans les ambitions de développement à l’international de la jeune entreprise.

Les grandes ambitions de Pasqal à l’international passent par la Corée du Sud

Depuis près de trois ans, Pasqal a tissé des accords commerciaux et technologiques avec plusieurs entreprises coréennes. Fort de ces collaborations, la société a récemment créé une filiale locale afin d’importer son savoir-faire en informatique quantique en Corée du Sud. Ce partenariat tripartite constitue le prolongement de sa stratégie de développement dans le pays. « Notre présence à Daejeon renforce notre engagement à faire progresser les technologies quantiques en Corée du Sud et au-delà, » précise Roberto Mauro, directeur général de Pasqal pour la Corée du Sud.

Dans les prochains mois, Pasqal cherchera à développer ses activités au sein de la Daedeok Innopolis, où se situe le Daedock Quantum Cluster. Ce hub quantique a été lancé par la municipalité de Daejeon suite à la signature d’un accord commercial avec une dizaine d’organisations coréennes du secteur. Pasqal pourra compter sur le KAIST, mais aussi sur la ville de Daejeon qui prévoit de mettre en place un système de coopération avec divers instituts de recherches, universités et entreprises de la région.

« La collaboration entre Pasqal, KAIST et la ville de Daejeon […] nous permet d’implémenter nos technologies avancées en matière d’informatique quantique dans la communauté scientifique florissante de Corée, de renforcer notre réseau mondial de recherche et de contribuer aux progrès quantiques dans le monde entier, » souligne le PDG et fondateur de la start-up, Georges-Olivier Reymond.

Pour Pasqal, ce partenariat en Corée du Sud constitue une étape supplémentaire dans la construction d’un réseau quantique mondial, reliant les principaux écosystèmes quantiques d’Europe, d’Amérique du Nord et d’Asie. La start-up reste persuadée que « cette liaison entre les pôles de Paris, Sherbrooke et Daejeon aura des avantages significatifs ».

L’année dernière, Pasqal bouclait un tour de table en série B pour un montant de 100 millions d’euros. Ce financement lui a permis de renforcer son ordinateur quantique.