7 mois après sa grande vague de licenciement, Microsoft a annoncé, ce lundi 10 juillet, de nouvelles suppressions d’emplois. Le nombre de personnes touchées n’est pas connu, mais concernerait le service client, le support et le secteur des ventes.

Des licenciements habituels pour Microsoft ?

Certaines lois dans plusieurs États américains permettent de rendre visible ce que les mastodontes cherchent à dissimuler. À Washington, terre d’origine de Microsoft, il est obligatoire de déposer un dossier pour licencier. Il doit être remis au Worker Adjustment and Retraining Notification, équivalent du ministère du travail local.

En ce début juillet, le géant de la tech a signalé la suppression de 216 emplois dans ses locaux et 66 à distance. Ironie de la situation, c’est sur LinkedIn, le réseau social racheté par Microsoft en 2016 pour 27 milliards de dollars, que s’est exprimée la frustration des employés. « Bonjour à tous, hier, j’ai été informé que mon poste de responsable du programme client chez Microsoft a été supprimé » pouvait-on lire. La plupart des messages de licenciement provenaient des employés du service client, du support et des ventes.

Devant l’afflux de message, Microsoft a rapidement confirmé sa décision dans un communiqué, « Les ajustements organisationnels et de main-d’œuvre sont une partie nécessaire et régulière de la gestion de notre entreprise ». Le mois de juillet rime avec le début d’un nouvel exercice fiscal pour Redmond. Une période où l’entreprise a déjà restructuré ses effectifs. En 2020, 1 000 personnes avaient, par exemple, perdu leur poste.

Dans la seconde partie de son communiqué, le géant justifie sa stratégie : « Nous continuerons à prioriser et à investir dans des domaines de croissance stratégiques pour notre avenir et pour soutenir nos clients et partenaires ». L’entreprise mise sur l’intelligence artificielle pour attirer davantage de clients sur ses activités cloud.

Depuis presque un an, l’ensemble des entreprises tech souffre d’une situation économique dégradée. Une situation qu’elles ne voient pas s’améliorer à court terme. En janvier, Microsoft a supprimé plus de 11 000 emplois. La division ingénierie et les postes dans le domaine du conseil et des solutions pour les clients avaient été particulièrement touchés. Satya Nadella, PDG du géant avait déclaré « Les deux prochaines années seront probablement les plus difficiles. ».