Des stèles gravées de la Babylone du IIe millénaire avant notre ère (le fameux Code de Hammurabi préfigurait déjà, en -1750 avant J.C., ce qu’on appelle désormais le transfert de risque), à la signature électronique des contrats d’aujourd’hui, en passant par les « prêts à la grosse aventure » des explorateurs de la Grèce antique ou encore par les parchemins griffonnés sur les tables de la taverne londonienne d’Edward Lloyd où, à la fin du XVIIe siècle, se presse tout ce que la capitale britannique compte d’aventuriers et marins en tout genre… L’histoire de l’assurance est aussi vieille que celle de l’humanité, ou presque.

Prix et simplicité, les deux grands atouts des néo-assureurs

Si, pendant des siècles, le format papier a régné sans partage pour témoigner de l’engagement conclu entre assureurs et assurés, la révolution numérique a, après bien d’autres secteurs, fini par gagner celui de l’assurance, condamnant, à plus ou moins brève échéance, la paperasse associée depuis toujours à ce type de démarches. Disruptant les acteurs historiques de l’assurance, les « néo-assureurs » offrent à leurs clients une gestion ultra-simplifiée de leurs contrats, tout en leur permettant de faire des économies pouvant atteindre 25 % des tarifs traditionnellement appliqués par les mastodontes du marché.

Avec ces néo-assureurs, plus d’agence physique : toutes les opérations se font depuis le téléphone portable, principalement de vive voix avec un conseiller, mais aussi par mail ou en dialoguant via un chat dédié, si le client préfère. Cette simplicité permise par le numérique demeure, pour les néo-assureurs, l’argument commercial numéro 1 ; ce en gardant à l’esprit que l’absence d’agence « en dur » doit être compensée par un service client irréprochable et disponible 7 jours sur 7. « Ce qui différencie les acteurs comme nous, c’est la simplicité. On reproche souvent à l’assurance (…) d’être un peu compliquée – et à raison », sourit Sara El Bekri, directrice générale du néo-assureur FRIDAY.

Au-delà de la simplification des procédures, les offres 100% numérique des néo-assureurs séduisent aussi, et cela va sans dire, par un atout compétitif de taille sur leurs concurrents historiques : le prix.  Sans réseau d’agences à assumer, ces nouveaux acteurs proposent en effet des tarifs imbattables grâce aux économies réalisées, par exemple, sur les loyers. Mais, des contrats moins chers n’impliquent-ils pas également une moindre qualité dans la relation entre assureurs et assurés ? C’est bien souvent le contraire, les néo-assureurs ayant conscience que, sur un marché d’ores et déjà saturé par les acteurs historiques, leur réputation online et le bouche-à-oreille entre « néo-assurés » sont la condition sine qua non de leur pérennité à long terme.

FRIDAY Assurance l’a bien compris, et veut croire que digitalisation et proximité peuvent aller de concert. Le néo-assureur a ainsi choisi de localiser ses plateformes téléphoniques en France, à Lyon et à la Rochelle, pour répondre à ses clients via des équipes dédiées au marché français, au fait des demandes d’assurés dont les besoins sont propres au territoire dans lequel ils résident.

Révolution de forme, mais aussi de fond

Autrement dit, le digital ne doit pas se substituer à l’humain, mais le compléter. Mais les nouvelles technologies réinventent aussi la manière même d’assurer, en proposant des produits innovants que seul le digital permet de déployer. FRIDAY propose ainsi, pour ses assurés auto, la facturation au kilomètre (pour l’instant en Allemagne seulement), et pour l’assurance habitation, l’annulation mensuelle et même quotidienne du contrat, ou encore la gestion intégralement dématérialisée des offres.

Plus qu’un simple changement de médium, ou de forme, la révolution numérique du secteur de l’assurance n’est donc pas uniquement synonyme du passage du format papier au format digital : elle entraîne aussi une profonde et durable refondation des fondamentaux du secteur – et cela ne fait que commencer.