Une nouvelle levée de fonds pour la French Tech ! Stoïk, start-up française spécialisée dans l’assurance, a bouclé un nouveau tour de table mené par le fonds d’investissement Munich Re Ventures. Ce financement permettra à l’entreprise d’assouvir l’une de ses ambitions : obtenir le statut de leader européen du marché de l’assurance cyber.

Stoïk a réussi à lever 25 millions d’euros en deux ans

Depuis 2021, date de sa création, Stoïk avait déjà réussi à lever pas moins de 15 millions d’euros. Grâce à cet argent, elle a réussi à se faire une place de choix dans l’écosystème assurantiel français. Désormais, l’assurtech rêve d’Europe et d’internationalisation. Avec l’aide de Munich Re Ventures, Opera Tech Ventures, Andreessen Horowitz, et Alven, qui lui ont fourni 10 millions d’euros supplémentaires, la start-up va se déployer en Allemagne.

Pour Jules Veyrat, président et cofondateur de l’insurtech française, « les courtiers en assurance allemands, comme en France, ont besoin de protéger leurs clients PME et ETI et peinent à trouver des offres adaptées et simples à souscrire ». Il considère que le modèle de sa société peut s’exporter rapidement et s’adapter aux spécificités du marché allemand.

Outre-Rhin, il existe plus de 2,5 millions de PME, contre 148 000 en France seulement. Considérant qu’une sur dix a déjà subi une cyberattaque comme dans l’hexagone, Stoïk pourrait convaincre facilement près de 250 000 entités de souscrire à l’une de ses offres, sans compter celles qui n’ont jamais subi d’attaques informatiques. Comme l’entreprise l’indique dans son communiqué, à l’instar des entreprises françaises, « les PME et ETI allemandes sont largement sous-équipées au regard de la croissance du risque cyber ».

De nouveaux bureaux en Allemagne, pilotées par une experte du secteur de l’assurance

La jeune pousse devrait prochainement ouvrir un bureau à Cologne, en Allemagne. Cette filiale sera dirigée par Franziska Geier, ancienne directrice de la stratégie européenne de l’assureur allemand Markel. « Je suis très heureuse de rejoindre l’aventure Stoïk pour développer son modèle innovant sur le territoire allemand. Nous avons pour ambition de poursuivre la démocratisation de l’assurance cyber auprès des courtiers allemands qui sont en demande de solutions adaptées au marché des PME et ETI » a déclaré la nouvelle directrice Allemagne de Stoïk.

En décembre dernier, Jules Veyrat s’était exprimé pour Siècle Digital autour de la cybersécurité chez les PME. Il considérait qu’il fallait mieux prévenir que guérir, affirmant que « l’assurance ne sert pas juste à couvrir les problèmes financiers. C’est premièrement un volet de service d’assistance technique au moindre doute d’une intrusion, et secondement une assistance juridique. Les démarches pour justifier une attaque sur ses données coûtent très cher ».