General Motors a annoncé le 9 février avoir conclu un accord avec GlobalFoundries, un fabricant de semi-conducteurs américain, lui garantissant une production exclusive de puces électroniques aux États-Unis. Ce dernier devrait permettre au constructeur automobile d’être plus résilient et d’échapper à une prochaine pénurie.
General Motors et GlobalFoundries s’associent
Ce contrat, le premier du genre d’après les deux partenaires, positionne l’usine de GlobalFoundries située à Malte, dans l’État de New York, comme le premier fournisseur de semi-conducteurs de General Motors. Le communiqué souligne qu’il s’inscrit dans la stratégie de l’entreprise de réduire le nombre de puces uniques nécessaires pour fabriquer des voitures de plus en plus complexes en termes de technologie. « Grâce à cette stratégie, des volumes plus importants de puces peuvent être produits, offrant une meilleure qualité et prévisibilité, maximisant ainsi la création de contenu à haute valeur ajoutée pour le client final », expliquent les intéressés.
« Nous prévoyons que nos besoins en semi-conducteurs vont plus que doubler au cours des prochaines années, les véhicules devant des plateformes technologiques », souligne Doug Parks, vice-président exécutif de Global Motors en charge du développement mondial des produits. Il ajoute que « l’accord avec GlobalFoundries permettra d’établir un approvisionnement solide et résilient en technologie critique aux États-Unis ».
Pour y parvenir, le géant des puces électroniques va étendre ses opérations localisées dans la ville de Malta. Thomas Caulfield, président-directeur général de GlobalFoundries a déclaré que « l’expansion des capacités de production exclusivement destinées à la chaîne d’approvisionnement de General Motors va nous permettre de renforcer notre partenariat avec l’industrie automobile et l’État de New York ».
Une aubaine pour Kathy Hochul, gouverneur de l’État de New York, qui se réjouit de pouvoir faire de son État « non seulement la capitale des semi-conducteurs du pays, mais aussi du monde entier ». Un sentiment partagé par l’administration Biden qui voit son Chips and Science Act, une loi pensée pour favoriser la production de puces sur le territoire de l’Oncle Sam au travers de subventions, porter ses premiers fruits.