Alors que l’Iran est traversé par un mouvement de protestation d’ampleur, Elon Musk projette de discuter avec Washington pour déployer son service de connexion par satellites Starlink sur le territoire iranien. Le milliardaire déclare vouloir solliciter une « exemption de sanctions » pour concrétiser ce projet.

Elon Musk s’est lancé un nouveau « grand » défi

Le 19 septembre dernier, le PDG de SpaceX a annoncé sur Twitter son ambition de lancer Starlink en Iran. L’objectif serait de fournir un accès internet aux citoyens locaux, et plus précisément aux Iraniens installés dans les zones mal ou peu desservies par les réseaux mobiles.

Cette déclaration fait suite à un message posté par un journaliste suggérant de proposer le service à la population iranienne. Pour répondre à cette question, Elon Musk a indiqué que Starlink fera une requête auprès de l’administration américaine, sachant que depuis 2018 le pays de l’Oncle Sam interdit à l’Iran toutes les transactions de produits pétroliers et celles liées aux secteurs aéronautique et minier.

Starlink en Iran, un projet utopique ?

Elon Musk ne s’est pas prononcé sur la faisabilité d’un éventuel déploiement de Starlink en Iran, malgré son désir d’étendre la couverture du service sur l’ensemble de la planète. En effet, il se contentera d’entreprendre une discussion avec les instances américaines pour obtenir leurs points de vue.

Ces derniers temps, Starlink a joué un rôle majeur dans la géopolitique. En juin dernier, le service a permis à l’armée ukrainienne de continuer à communiquer avec ses troupes dans le cadre du conflit avec la Russie. Concernant le projet d’utilisation du réseau au bénéfice de l’Iran, on ne peut s’attendre à ce que Washington soit aussi conciliant. Le seul poids médiatique de l’entrepreneur et ses entreprises ne semblent pas être suffisants pour changer la position du gouvernement actuel face à un pays qu’il considère être une menace pour la sécurité nationale.