Une prise de position vient d’être déclarée de la part des créateurs de contenus sur YouTube. La parole vient d’être prise par le syndicat IG Metall qui demande à la plateforme des explications sur certaines de ses actions.

Une action inattendue dans le milieu

Il faut savoir que la communication YouTube reste majoritairement digitale. Les bots s’occupent de répondre aux différentes demandes des chaînes. Il est dès lors, très compliqué pour les créateurs de contenu d’échanger directement avec une personne physique. D’autre part, les réponses données sont rarement satisfaisantes pour les youtubers. De cette façon, une partie d’entre eux s’est associée à l’un des plus grands syndicats européens : IG Metall.

Ce syndicat s’occupe des travailleurs des secteurs de l’électrotechnique, des technologies de l’information, des plastiques et du textile. Une véritable aubaine pour ces travailleurs 2.0 à la recherche de réponse. En effet, YouTube démonétise régulièrement et sans explication certaines vidéos. En outre, la monétisation globale de YouTube manque selon ce collectif de transparence.

FairTube ou le mouvement qui veut changer le système

Il est primordial pour ces créateurs de contenus de mettre un terme aux échanges robotique et à l’inexplication des actes de la plateforme. Ce mouvement appelé FariTube demande l’établissement d’un véritable dialogue avec les dirigeants de YouTube. Également, la société supprime aussi parfois certaines vidéos sans justifier son acte auprès de la personne concernée.

Jörg Sprave, l’un des dirigeants de ce syndicat, a vu l’une de ses vidéos supprimées suite à la répression de YouTube sur les vidéos relatives aux armes. D’une part son contenu respectait les règles imposées par la plateforme et d’autre part, la pression faite sur YouTube a mis la société dans une position délicate. Il est donc difficile pour l’entreprise de se positionner. La transparence reste néanmoins un moyen de communication positif qui pourrait apporter un meilleur échange pour les acteurs de YouTube.