Toujours dans la tourmente, Huawei décide de montrer les crocs et répond aux États-Unis, suite à sa dernière menace de retirer la production américaine liée à la 5G, de Chine. En effet, Huawei, affirme que 65% des réseaux de 5G à travers le monde utilisent des équipements provenant de ses usines.

65% de la 5G dépend de Huawei

La semaine dernière, le président américain, Donald Trump disait vouloir s’attaquer à la production de la 5G en Chine. De nombreuses entreprises américaines font fabriquer leurs équipements dans le pays de Huawei, pour réduire le coût de la main-d’œuvre. Pourtant, cela pourrait bientôt changer. L’administration Trump envisage d’exiger que les appareils 5G à destination des États-Unis soient conçus et assemblés en dehors de la Chine. Cela pourrait être un réel coup dur pour Pékin.

Une fois de plus, Huawei ne se laisse pas faire et démontre que son emprise sur le monde est énorme. Ryan Ding, Président des affaires du groupe chinois, explique que les équipements Huawei sont à l’origine de 65% des réseaux 5G à travers le monde.

Finalement, Huawei n’est rien d’autre que le plus grand fabricant mondial d’équipements pour les télécommunications. La société travaille sur des projets de 5G dans de nombreux pays en dehors du sien, notamment en Corée du Sud, en Suisse, au Royaume-Uni, en Finlande et ailleurs. Malgré les efforts des États-Unis pour faire pression sur ses alliés européens, afin qu’ils n’utilisent pas les équipements de l’entreprise chinoise, Huawei a réussi à conquérir le monde.

Huawei pourrait se détacher du marché américain

L’entreprise chinoise propose des équipements performants et peu coûteux. De nombreux opérateurs, même américains, se sont laissés convaincre par la fiabilité de Huawei. C’était sans compter sur l’annonce récente du décret national d’urgence, invoqué par Donald Trump, pour bannir Huawei de son territoire.

Ren Zhengfei, PDG et fondateur de l’entreprise estime que les restrictions commerciales imposées par les États-Unis devraient compromettre la production de l’entreprise à court terme. Les revenus pourraient même chuter de 30 milliards de dollars (26,4 milliards d’euros). Cependant, il est convaincu que l’entreprise saura rebondir en développant ses propres systèmes d’exploitation et en devenant un peu plus indépendante des États-Unis.