Le constructeur automobile suédois décide de s’associer à Nvidia, spécialiste dans l’intelligence artificielle, pour développer une nouvelle génération de camions autonomes.

Le camion du futur

Déjà, en novembre dernier, Volvo innovait en lançant ses premiers camions autonomes, en Norvège. Cette fois-ci, le constructeur veut aller plus loin et prévoit de développer des véhicules à usage commercial. L’objectif est de proposer ces camions à des spécialistes du transport, pour un usage industriel. Les futurs camions seront équipés de Drive, la plateforme d’intelligence artificielle imaginée par Nvidia.

Cette technologie est extrêmement pointue, elle est capable de traiter énormément de données en même temps. Des informations provenant des capteurs, des systèmes de perception, de la localisation, de la cartographie ou encore de la prédiction et de la planification d’une trajectoire. Volvo aimerait que ses futurs camions autonomes soient en mesure de rouler sur les autoroutes publiques, d’ici quelques années.

Le marché du transport de marchandises

Le transport de marchandises représente un budget gigantesque pour les technologies de véhicules autonomes. Nvidia a compris l’enjeu que représentait ce secteur d’activité. C’est pour cette raison que le spécialiste de l’intelligence artificielle a décidé de rejoindre le constructeur scandinave. La solution qui émergera de ce partenariat permettre de répondre à la demande croissante des livraisons, à travers le monde.

L’accord entre les deux entreprises est prévu pour durer plusieurs années. Nvidia installera même une partie de ses équipes, directement au siège de Volvo, à Göteborg. De son côté, Volvo dépêchera également une équipe à Santa Clara, dans les bureaux de Nvidia.

La startup californienne connaît bien son sujet. Elle a déjà travaillé avec TuSimple, une société qui développe des camions autonomes, justement. À ce propos, TuSimple testait récemment ses véhicules avec l’USPS (United States Postal Services), l’équivalent de notre Poste dans le pays de l’Oncle Sam. Pendant deux semaines, les camions livraient le courrier de manière autonome, dans les villes de Phœnix et de Dallas.