Le service de police métropolitaine (MPS) a annoncé son intention de déployer un test de reconnaissance faciale en direct dans le centre de Londres, les 17 et 18 décembre. En effet, les zones telles que Soho, Piccadilly Circus ou encore Leicester Square seront touchés par cet essai. Pour rappel, l’année dernière les forces de l’ordre du Sud de Pays de Galles avait arrêté un homme grâce à la reconnaissance faciale, rien d’étonnant donc quant au développement de cette démarche.

En outre, de nombreuses mesures ont été mises en place pour que les londoniens soient au courant. En effet, de nombreuses affiches contenant toutes les informations nécessaires à la compréhension de cette technologie, ainsi que des brochures, ont été distribuées. De plus, le MPS met un point d’honneur quant à l’importance de cette démarche. L’utilisation de la reconnaissance faciale vise à réduire la criminalité mais surtout à réduire tout type de violence. C’est pour cela que grâce à la base de données de la police, les personnes recherchées pourront être arrêtées plus facilement par les forces de l’ordre.

Par ailleurs, toute personne refusant d’être scannée pendant cette période d’essai, ne sera pas « considérée comme suspecte par les agents de police ». D’autant plus que d’autres informations doivent être prises en compte hormis la reconnaissance faciale. D’ailleurs, si s’avère qu’un fugitif est retrouvé, la technologie génèrera alors une alerte de concordance aux policiers présents sur le terrain, afin de vérifier l’identité du suspect. Notons également que la Chine utilise depuis quelque temps des lunettes de soleil à reconnaissance faciale pour retrouver elle aussi les fugitifs.

Ivan Balhatchet, responsable stratégique de la reconnaissance faciale du MPS a déclaré que « le Met développe actuellement l’utilisation de la technologie de reconnaissance faciale en direct et nous nous sommes engagés à mener dix essais au cours des prochains mois. Nous arrivons maintenant à la fin de nos essais lorsqu’une évaluation complète sera terminée » puis il ajoute que « nous continuons de collaborer avec de nombreux intervenants différents, dont certains contestent activement l’utilisation de cette technologie. Afin de faire preuve de transparence et de poursuivre un débat constructif, nous avons invité des groupes de personnes ayant des points de vue différents sur l’utilisation de cette technologie de reconnaissance faciale ».