Très populaire en Chine, le réseau social WeChat a annoncé qu’il avait dépassé le cap du milliard de comptes présents sur sa plateforme.

Si WeChat a initialement été fondé comme une simple messagerie, les fonctionnalités et l’usage de l’application ont largement dépassé ce postulat de base. À ce jour, la plateforme possède de multiples caractéristiques qui ont su faire d’elle l’un des plus importants réseaux sociaux au monde. Moins connue que Facebook, elle doit certainement sa discrétion en occident au fait que la grande majorité des utilisateurs sont chinois (et en Chine). Pour ce qui est de son appartenance, elle est détenue par Tencent, l’une des plus importantes entreprises du pays spécialisée dans les services web et mobile.

Compte tenu de sa popularité croissante, WeChat aurait finalement dépassé le cap du milliard d’utilisateurs. Selon les informations que le patron de Tencent, Pony Ma a donné au Financial Times, le chiffre symbolique viendrait tout juste d’être dépassé. À ce sujet, Tencent a précisé à l’AFP qu’il s’agissait en réalité du nombre de « comptes d’usagers mensuels actifs » et non du « nombre d’utilisateurs actifs mensuels » comme l’avait d’abord exprimé Pony Ma. Cela signifie que si un utilisateur a plusieurs comptes, ceux-ci sont eux aussi ajouté dans le résultat final.

Il semblerait que la croissance soit issue de nouveaux utilisateurs venus d’autres continents, dont l’Asie du Sud-Est, l’Europe ou les États-Unis. Cela pourrait être dû au fait que de nombreux expatriés utilisent l’application afin de continuer à contacter leurs proches facilement.

Il faut aussi rappeler que la Chine est un pays largement soumis à la censure sur le web. Bon nombre d’acteurs occidentaux y sont interdits, à l’exemple de Facebook, Instagram et Google, pour ne citer qu’eux. Cela explique aussi pourquoi les utilisateurs se tournent facilement vers WeChat et font gonfler les chiffres de la croissance rapidement. Si les GAFA sont interdits, les acteurs du web chinois tels que WeChat mais aussi Weibo ou Baidu sont tous victimes d’une censure intraitable.

Source